URGENT/Ghana: DRAMANI DIT NON A DRAMANE. KATINAN NE SERA PAS EXTRADE

Le 05 septembre 2012 par IVOIREBUSINESS - SELON LE PRESIDENT John Mahamat DRAMANI, Président de la République du Ghana, KONE KATINAN JUSTIN, porte-parole du Président Laurent Gbagbo, qui bénéficie du droit d’asile au

Ghana, NE SERA PAS EXTRADE, comme le veut la Côte d’Ivoire et EN VERTU DE LA CONSTITUTION et des lois ghanéennes.

DRAMANI A DONC DIT NON A DRAMANE.

Affaire "Extradition de Koné Katinan": DRAMANI DIT NON A DRAMANE.

Le 05 septembre 2012 par IVOIREBUSINESS - SELON LE PRESIDENT John Mahamat DRAMANI, Président de la République du Ghana, KONE KATINAN JUSTIN, porte-parole du Président Laurent Gbagbo, qui bénéficie du droit d’asile au

Ghana, NE SERA PAS EXTRADE, comme le veut la Côte d’Ivoire et EN VERTU DE LA CONSTITUTION et des lois ghanéennes.

DRAMANI A DONC DIT NON A DRAMANE.

La demande d’extradition de Koné Katinan formulée par Alassane Dramane Ouattara à son homologue John Dramani, vient de connaître une fin de non recevoir ferme de la part de ce dernier, qui ne s’est pas laissé impressionné par la cour assidue du chef de l’Etat ivoirien.
Ce refus d’extrader Koné Katinan est un désaveu cinglant pour Alassane Ouattara et un désaveu de sa politique d’extradition tout azimut des opposants à son régime, en exil dans la sous-région.
Koné Katinan ne connaîtra pas le même sort que le Commandant SEKA SEKA (ex-aide de camp de Simone Gbagbo), du Colonel Gnatoa Katé, et du ministre Lida Kouassi (ex-ministre de la Défense de Gbagbo), tous extradés par Ouattara à partir d'un pays voisin.

Nul doute que c’est un tournant majeur dans les relations entre la Côte d’Ivoire et le Ghana.
De source proche de la présidence ivoirienne, Alassane Ouattara serait entré dans une grande colère devant l’humiliation infligée par son homologue ghanéen, qui a enfoncé le clou en disant qu’il venait en Côte d’Ivoire, non pas en visite d’Etat ou de travail, mais dans le cadre d’une tournée de remerciements de ses homologues de la sous-région, à l’occasion du décès du Président John Atta Mills.
En d’autres termes, il n’y a pas de rapprochement en Abidjan et Accra, ni de relations privilégiées entre les deux hommes.

Cette annonce a été faite au cours d'une conférence de presse publique Radio télévisée en direct à l’Accra Conférence Center, suite à son discours de politique générale.

Le Président Ghanéen John Mahama Dramani a donc officiellement mis fin au débat qui a cours sur l’extradition de Koné Katinan et des réfugiés Ivoiriens, contre lesquels Alassane Ouattara a émis des mandats d’arrêt internationaux.
A la question d’un journaliste qui lui demandait si le voyage qu'il comptait entreprendre ces jours-ci en Côte d’Ivoire ne va pas être brouillé par la question pendante de l'extradition de Koné Katinan, Porte-parole de Laurent Gbagbo, en exil au Ghana, extradition réclamée bruyamment par le gouvernement ivoirien, sa réponse fut claire et sans l’ombre d’un doute:
« Premièrement je ne vais pas en visite d'Etat en Côte d'Ivoire. J'entreprends simplement une tournée dans la sous-région pour remercier les Chefs d’état qui sont venus nous soutenir, lors des obsèques de feu notre président John Evans Atta Mills.
Deuxièmement, tous les réfugiés qui sont sur le territoire ghanéen sont sous la protection de l'Etat du Ghana. Aucun parmi eux ne peut faire l'objet d’extradition. Ce n'est pas moi qui le dit, ce sont et la constitution et les lois ghanéennes qui le stipulent ».
Le Président Mahamat a poursuivi en disant: « Nous devons offrir le refuge aux citoyens des pays voisins dans le besoin, mais nous ne devons pas permettre qu'ils mènent des activités en contradiction à notre propre développement ».
Le débat sur l’extradition de Koné Katinan, est ainsi clos, après cette sortie présidentielle.
Mais côté ivoirien, on y voit un complot ZUMA-RAWLINGS. Et la décision a été prise de déposer le dossier KATINAN devant la cour de Justice de la CEDEAO.
Inutile de dire qu’avec l’affaire Katinan, la Cedeao rentre dans une zone de turbulence très avancée, avec pour capitaine du navire, Alassane Dramane Ouattara.

Nous y reviendrons.
Christian Vabé