Rumeurs de coup d’Etat: Des tirs entendus au Banco et à Bassam. La forêt du Banco bouclée par les FRCI
Publié le lundi 13 août 2012 | IVOIREBUSINESS – Hier dimanche, des tirs étaient entendus dans la forêt du Banco et dans la ville de Bassam. Pour
Publié le lundi 13 août 2012 | IVOIREBUSINESS – Hier dimanche, des tirs étaient entendus dans la forêt du Banco et dans la ville de Bassam. Pour
l’instant, on ne sait pas avec certitude les origines de ces tirs d’armes automatiques, où qui tiraient sur qui. Le pouvoir parle lui de nouvelles attaques déjouées ourdies par des combattants armés non-identifiées. Aucun bilan de ces nouveaux affrontements n’est pour l’instant disponible. Toujours est-il que le régime Ouattara est sur pied de guerre et prend ces attaques très au sérieux depuis les récentes attaques qu’il a subies de la part des combattants armés non-identifiés à Yopougon, Abengourou, Akouedo, et Agboville, dont le bilan cumulé est de 17 morts côté FRCI. Il a donc pris le taureau par les cornes en sécurisant la zone du Banco par la mise sur pied d’un vaste plan de sécurisation du district d’Abidjan. Un impressionnant détachement des FRCI est aussi allé sécuriser la ville de Bassam.
En effet, sur instruction du Général de Corps d’Armée SOUMAÏLA BAKAYOKO, Chef d’Etat-Major Général des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire et en exécution du plan de sécurisation du district d’ABIDJAN et des villes de l’intérieur, une opération de bouclage de la forêt du Banco s’est effectuée dimanche dès 14 heures pour selon nos sources, en déloger les individus mal intentionnés en cavale dans cette forêt qui jouxte avec la Maison d’Arrêt et de correction d’ABIDJAN (MACA).
Le Général de brigade DETOH LETHO FIRMIN (CEMGA) sur ordre du Général BAKAYOKO s’est déplacé sur les lieux pour s’assurer du déroulement des opérations conjointement menées par l’Armée, la gendarmerie, la police, les eaux et forêts et la force de l’ONUCI.
La conduite des opérations placée sous le commandement du Chef de bataillon COULIBALY OUSMANE est à la tâche pour aseptiser toute la zone de la forêt du Banco.
Selon nos sources, l’Etat-major craint une vaste attaque de la ville d’Abidjan par ces combattants armés non-identifiés qui ont promis revenir bientôt faire tomber le régime, à qui ils ont donné jusqu’au 15 septembre prochain, pour faire ses valises.
Nous y reviendrons.
Patrice Lecomte