Attaque du 19 septembre 2002 - Voici comment la résidence de Gbagbo a été sécurisée- Les révélations d’un soldat Fds
Le 21 septembre 2010 par Soir Info - 19 septembre 2002 -19 septembre 2010, cela fait exactement huit (8) ans que la crise militaro-politique a éclaté en Côte d’Ivoire.
Le 21 septembre 2010 par Soir Info - 19 septembre 2002 -19 septembre 2010, cela fait exactement huit (8) ans que la crise militaro-politique a éclaté en Côte d’Ivoire.
A Abidjan, pendant le déluge de feu, les assaillants, par une stratégie bien pensée, ont ciblé plusieurs casernes et des domiciles de certaines personnalités du régime de Gbagbo Laurent. Dans le périmètre de la résidence présidentielle sise à Cocody-les Ambassades, les échanges de tirs entre les insurgés et les soldats loyalistes constamment en faction dans la zone résidentielle, ont tourné à l’avantage des derniers cités. C’est ce que nous a confié récemment un élément des Forces de défense et de sécurité (Fds) ayant pris part aux combats pendant cette nuit folle. Requérant l’anonymat, il a fait savoir : ‘’Peu avant minuit, nous nous trouvions dans la partie sud de la résidence du Pr (Président de la République). Lorsque nous avons entendu des crépitements d’armes à feu, tous les soldats présents ont tout de suite cru à des courses poursuites entre policiers et gangsters du côté de Marcory et Treichville. En tout cas, nous ne nous doutions de rien, lorsque quelques instants plus tard, un des nôtres a pu regagner la base. De son témoignage, nous avons conclu à une attaque de grande envergure sur Abidjan, aux fins de renverser les Institutions républicaines. Sans trop attendre, un dispositif conséquent a été déployé. A peine avions nous entamé les opérations de sécurisation, qu’un tir de Rpg a soufflé le portail du domaine du ministre Lida Kouassi, alors en charge de la défense. Vraiment, c’était un tir enclenché par un professionnel au vu des dégâts constatés. Le face-à-face a eu lieu. Les ennemis de la République qu’on pouvait identifier avec des bandeaux au crâne, ont été mis en déroute par notre force de frappe. Nous avons par la suite pénétré le domicile ministériel. Pour la suite, permettez que je n’en dise pas plus’’.
J.G.Bédel
(Correspondant)