Entretien routier de l’espace UEMOA / Dégradation du réseau ivoirien: 2750 milliards de FCFA pour la mise à niveau
Publié le jeudi 19 juillet 2012 | L'intelligent d'Abidjan - Entretien routier en Afrique - Ouverture des 5èmes assises de L`Afera.
Publié le jeudi 19 juillet 2012 | L'intelligent d'Abidjan - Entretien routier en Afrique - Ouverture des 5èmes assises de L`Afera.
Le ministère des Infrastructures économiques à travers le Fonds d’entretien routier(Fer), a ouvert les travaux des 5èmes assises du groupe focal Afrique de l’Ouest de l’Association des fonds d’entretien routier d’Afrique (Afera) le mercredi 18 juillet 2012, à la salle de conférence Crrae-Uemoa au Plateau. «Impact du sous-entretien de la route sur les économies nationales». Tel est le thème autour duquel les acteurs du système d’entretien routier planchent pour trouver des solutions idoines à la problématique de la dégradation des routes dans l’espace UEMOA (Union monétaire Ouest africaine). Procédant à l’ouverture des travaux de l’AFERA, Arthur Bragori, chef de Cabinet, représentant le Premier ministre, Jeannot Kouadio Ahoussou , a, dans un propos liminaire, soutenu que les crises traversées par nos Etats ne nous a pas permis de prendre en charge la problématique des routes». C’est pourquoi, a-t-il poursuivi : «l’entretien routier doit être au cœur de nos politiques». Avant d’ajouter que la mutualisation des expertises et énergies au cours de ces assises doivent constituer la stratégie à adopter. Auparavant, Sylvestre Ochofa, Dg du Fer Benin, par ailleurs président de l’AFERA a indiqué quelques objectifs à atteindre. Il s’agit, a-t-il dit, de mobiliser les ressources pour assurer l’entretien des routes pour soutenir le développement des PME/PMI. «Chaque année, environ 20 à 40% du budget dans tous nos Etats sont alloués pour l’entretien routier avec une dépréciation de 800 milliards de FCFA. Il faut 2750 milliards de FCFA pour remettre à niveau la dégradation du réseau ivoirien», a-t-il estimé. Avant de traduire le soutien de l’AFERA dans la recherche de solutions. A sa suite, Epkini Gilbert, directeur de cabinet du ministre des Infrastructures Economiques, a dit que «les routes de nos pays sont souvent victimes de dégradation de sorte qu’elles ne jouent pas leur rôle. Cette situation doit changer», a-t-il souligné. Poursuivant, le représentant du ministre Patrick Achi a souhaité la promotion d’un partenariat public-privé. Toute chose qui, selon lui, permettra d’assurer un entretien routier durable. Il a également exprimé le soutien du gouvernement ivoirien à cette initiative. Pour sa part, M. Siandou Fofana, DG du Fonds d’entretien routier de Côte d’Ivoire, a déclaré que la route précède le développement. «Elle joue un rôle prépondérant dans le transport des marchandises, des personnes des biens et services», a-t-il noté. Selon lui, la Côte d’Ivoire entend jouer sa partition à travers la nouvelle vision de la route. «Il convient de redynamiser ce secteur d’activité au cours de ses assises qui constituent un signal fort», a-t-il conclu.
Armand K