France: PIERRE MOSCOVICI JUGE LE PLAN PEUGEOT CITROËN PSA « PAS ACCEPTABLE »

Le 16 juillet 2012 par IVOIREBUSINESS - Pierre Moscovici, le ministre de l’Économie et des Finances a rejeté le plan automobile PSA qu’il a jugé inacceptable.

Pierre Moscovici, ministre français de l'Economie et des Finances, et Christian Vabé, DP d'IvoireBusinesss, lors de l'investiture de François Hollande comme Président de la République.

Le 16 juillet 2012 par IVOIREBUSINESS - Pierre Moscovici, le ministre de l’Économie et des Finances a rejeté le plan automobile PSA qu’il a jugé inacceptable.

Il l’a encore répété dimanche en disant que le plan de 8.000 suppressions de postes de PSA Peugeot Citroën n'était "pas acceptable" et a renvoyé à l'annonce le 25 juillet du plan du gouvernement pour "toute la filière" automobile.
"Le plan soumis au Comité central d'entreprise n'est pas acceptable en l'état, il faut en améliorer considérablement la qualité", a-t-il déclaré au cours du Grand Rendez-Vous Europe1/iTélé/Le Parisien, reprenant les termes exacts du président François Hollande la veille.
Une "personnalité" va être nommée "au début de l'automne" pour mettre en place la banque publique d'investissement, a également indiqué Pierre Moscovici, sans toutefois donner d'indices sur son identité.
Pierre Moscovi s’est refusé à donner tout détail sur ce que pourrait comporter le plan automobile du gouvernement qui sera présenté en conseil des ministres le 25 juillet.
Il a cependant souligné que "ce ne serait pas un +plan Peugeot+ mais un plan pour toute la filière, PSA, Renault et la sous-traitance".
Pour lui, "Il faut faire en sorte d'avoir des mesures structurelles pour garantir la pérennité de la filière", car "il y a la nécessité de conforter cette filière qui fera en sorte de soutenir les constructeurs mais aussi les équipementiers et la sous-traitance".
Pierre Moscovici a en outre déclaré que la situation actuelle de Peugeot est le fait de l’ancien gouvernement Sarkozy qui était au courant de la situation réelle de Peugeot et à préféré la cacher pour des raisons électoralistes.

"Il a des plans sociaux qui ont été différés, c'est l'évidence. Nous avons un héritage très dur, un déficit de confiance des acteurs et aussi un déficit de compétitivité, et nous sommes en train de solder cet héritage", a-t-il ajouté à cet effet.

Sur la situation du site PSA d'Aulnay (Seine-Saint-Denis), dont la direction a annoncé la fermeture, le ministre de l’Economie et des Finances s’est référé au Président de la République François Hollande qui a dit qu’ "il sera réindustrialisé".

Christian Vabé