Paris: Conférence de presse de SORO à l’Ambassade sous haute tension. Des manifestants brutalisés et arrêtés
Le 07 juillet 2012 par IVOIREBUSINESS –Le chef de guerre Soro Kigbafori Guillaume, président de l’assemblée nationale et N°2 du régime Ouattara,
a tenu hier à Paris à l’ambassade de Côte d’Ivoire, une conférence de presse sous haute tension.
En effet, c’est un déploiement impressionnant de policiers et de CRS qui a barricadé les accès de l’ambassade sise au 102, rue Raymond Poincaré 75016 Paris, vers 11H du matin et non 8H comme précédemment annoncé.
Le 07 juillet 2012 par IVOIREBUSINESS –Le chef de guerre Soro Kigbafori Guillaume, président de l’assemblée nationale et N°2 du régime Ouattara,
a tenu hier à Paris à l’ambassade de Côte d’Ivoire, une conférence de presse sous haute tension.
En effet, c’est un déploiement impressionnant de policiers et de CRS qui a barricadé les accès de l’ambassade sise au 102, rue Raymond Poincaré 75016 Paris, vers 11H du matin et non 8H comme précédemment annoncé.
Pourquoi un tel dispositif de sécurité pour une centaine de manifestants venue crier leur indignation de voir Guillaume Soro, un chef de guerre, patron des rebelles des Forces nouvelles de 2002 à 2011, protégé par les nouvelles autorités françaises, alors que Laurent Gbagbo, chef d’Etat légalement élu, croupit à La Haye ?
Il s’agissait pour ces manifestants, ivoiriens et français, de rappeler à l’opinion, les graves crimes commis par SORO et les Forces nouvelles en Côte d’Ivoire de 2002 à mars 2011.
La France de François est-elle revenue sur ses promesses d’éradiquer la Francafrique et le Pré-carré français ? On se pose sérieusement la question.
Car pour tout accueil, ces patriotes ont été brutalisés, molestés et conduits manu-militari au Commissariat de police du 11e arrondissement, Me Voltaire.
RATTRAPAGE MEDIATIQUE
Pour rappel, les groupes de presse indépendants tels qu'IvoireBusiness, La Dépêche d'Abidjan, eventnews, civox.net, etc., ont été ignorés par le service de Communication de l'ambassade. Aucune accréditation ne leur a été accordée pour couvrir la conférence de presse de Guillaume Soro, alors qu’ils avaient des questions précises à poser à ce dernier.
Seuls les journaux aux ordres de Ouattara tels que Le Patriote, Fraternité matin, et Le Nouveau Réveil ont été autorisés à la couvrir.
C’est donc le rattrapage médiatique qui se poursuit sur les bords de la seine par le régime Ouattara.
Elsa