KONE Katinan Justin, Porte- parole du Président Laurent GBAGBO: « Laurent Gbagbo n’est ni de près ni de loin lié à la mort des 7 casques bleus à l’Ouest »
Le 11 juin 2012 par IVOIREBUSINESS - COMMUNIQUE DU MINISTRE KONE KATINAN JUSTIN, PORTE-PAROLE DE LAURENT GBAGBO, RELATIF A LA MORT DE 7 CASQUES BLEUS DE L’ONUCI A L’OUEST DE LA CÔTE D’IVOIRE
Le vendredi 8 juin 2012, plusieurs casques bleus de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) , des éléments FRCI ainsi que des civils ont été tués dans l’ouest de la Côte d’Ivoire.
Le 11 juin 2012 par IVOIREBUSINESS - COMMUNIQUE DU MINISTRE KONE KATINAN JUSTIN, PORTE-PAROLE DE LAURENT GBAGBO, RELATIF A LA MORT DE 7 CASQUES BLEUS DE L’ONUCI A L’OUEST DE LA CÔTE D’IVOIRE
Le vendredi 8 juin 2012, plusieurs casques bleus de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) , des éléments FRCI ainsi que des civils ont été tués dans l’ouest de la Côte d’Ivoire.
Au moment où nous nous inclinions devant la dépouille de toutes ces victimes, nous constatons une fois de plus, que des journalistes de la chaine de télévision publique française « France 24 » accusent sans preuves, le Président Laurent GBAGBO, avant même qu’une enquête n’ait été menée pour déterminer les circonstances exactes de ces tueries.
Cet incident ignoble que nous condamnons, est le premier du genre contre les soldats de l’ONUCI depuis 2003.
Relatant ces faits, Monsieur Stanislas DAHICHIMIYE, correspondant de cette chaîne et son confrère de New York, ont attribué ces tueries au Président GBAGBO en affirmant clairement que:« plusieurs attaques ont été menées dans l’ouest de la Côte d’Ivoire par des miliciens pro-GBAGBO »…
Devant ces propos d’une inqualifiable légèreté et graves de conséquences, nous marquons une vive protestation. .
Nous tenons à faire les précisions suivantes.
Jusqu’au 11 Avril 2011, date à laquelle le Président Laurent GBAGBO a été renversé par l’armée française, il était le Président de la République de Côte d’Ivoire. A ce titre, et conformément à la Constitution ivoirienne, il était le Chef Suprême des Armées communément appelées Forces de Défense et de Sécurité (FDS).
Lorsque la Côte d’Ivoire a été agressée par les tenants actuels du pouvoir en 2002, voulant ainsi renverser les institutions de la République, les Forces de défenses et de sécurité (FDS) ont dû face à cette agression comme l’exige l’article 24 de la constitution en ces termes « La défense de la Nation et de l'intégrité du territoire est un devoir pour tout Ivoirien. Elle est assurée exclusivement par des forces de défense et de sécurité nationales dans les conditions déterminées par la loi ».
De fait, ces professionnels des armes ont toujours agi en toute légalité conformément à la Constitution, aux lois et règlements relatifs à la fonction sécuritaire et militaire ainsi que les traités et conventions internationales auxquels la Côte d’Ivoire est partie.
Les FDS ont fait montre de bravoure en tenant en échec la rébellion au Sud, qui a réussi à s’emparer de la partie Nord du pays divisant de fait la Côte d’Ivoire en deux.
C’est donc avec l’enlisement de la crise provoquée par la partition du pays et l’installation des rebelles au Nord que le président Laurent GBAGBO avait demandé le déploiement de soldats de l’ONU en vue de servir de force d’interposition entre les forces rebelles et les forces régulières.
La force d’interposition de l’ONU censée être neutre a, à plusieurs reprises fait preuve de partie pris direct ou indirect pour les rebelles. Même là, les soldats ivoiriens n’ont jamais riposté à leurs attaques et provocations.
Pendant la crise post-électorale, l’engagement des casques bleus aux côtés de la rébellion et de l’armée de M. OUATTARA ne faisait plus de doute. En dépit de ce parti pris flagrant, les FDS sont restés respectueuses de la légalité interne et internationale.
C’est même cette partialité qui a poussé le 18 Décembre 2010, le Gouvernement du Président Laurent GBAGBO à exiger le retrait des soldats onusiens conformément au droit international.
Pendant toute la durée de sa mandature, aucun soldat de l’ONUCI n’est tombé sous les balles des FDS malgré leur connivence avec la rébellion.
De plus, le Président Laurent GBAGBO, garant de la légalité constitutionnelle a toujours eu la confiance du peuple et de l’armée. Il ne saurait en aucun cas créer ni entretenir des milices, qui ont d’ailleurs proliféré dans la partie nord du pays sous le contrôle de la rébellion avec la complicité des Forces de l’ONUCI.
L’armée régulière de Côte d’Ivoire dont il était le chef suprême, a été formée, équipée et entretenue avec les moyens financiers de l’Etat et dans l’intérêt de la république contrairement à la rébellion.
Les éléments de cette armée ont prouvé leur loyauté à l’égard de la nation, leur professionnalisme irréprochable dans la défense du territoire, la protection des institutions de la république et des biens et des personnes jusqu’au 11 avril 2011.
Depuis cette date, les FDS sont traquées et remplacées par les forces ethno-tribalistes et régionalistes rebelles de M. OUATTARA baptisées Forces Républicaines de Côte d’Ivoire(FRCI) qui occupent chaque partie du territoire national. Par ailleurs, les forces onusiennes ont été renforcées en nombre et en matériels dans la partie ouest de la Côte d’Ivoire selon les propres termes de M. OUATTARA et du chef de l’ONUCI.
De plus, lors d’une visite au Libéria, M. OUATTARA a lui-même déclaré avoir conclu des accords de défense avec les Autorités de ce pays voisin en vue de sécuriser la frontière commune.
Il est donc surprenant de constater que des attaques surviennent dans une telle zone censée sécurisée et que ces attaques soient imputables à des prétendus miliciens pro-GBAGBO.
Les déclarations des deux journalistes de la chaine de télévision publique française « France 24 » reprennent à leur compte les termes du dernier rapport fantaisiste de, Human’s Right Watch (HRW) en date du 6 juin 2012 , à quelques jours de l’audience de confirmation des charges contre le président Laurent GBAGBO.
Cela n’est pas fortuit. Ces propos, sont l’illustration parfaite d’un parti pris flagrant et honteux dans le dossier ivoirien. HRW comme la plupart des instruments de communication étrangers à la solde de M. OUATTARA, sont curieusement muets devant les exécutions sommaires des populations civiles et militaires depuis le 19 septembre 2002 sur toute l’étendue du territoire ivoirien. Brusquement, ils retrouvent de la voix quand il s’agit d’accuser sans fondement le président Laurent GBAGBO. Ils n’ont cessé de montrer aux ivoiriens le traitement sélectif et discriminatoire qu’ils font de la protection des droits de l’homme en Côte d’Ivoire.
Ces déclarations qui portent atteinte aux droits, à l’honneur et à la dignité du Président Laurent GBAGBO, visent manifestement à influencer l’audience du 18 juin prochain.
C’est pourquoi, nous protestons une fois de plus contre ces allégations gratuitement haineuses qui procèdent d’un harcèlement médiatique et raciste à l’endroit d’un homme qui a accepté tous les compromis inimaginables au nom de la paix et la démocratie dans son pays.
Le Président Laurent GBAGBO ne gouverne plus la Côte d’Ivoire. Il a besoin de tranquillité pour préparer sa défense. Il ne saurait être tenu pour responsable de l’insécurité en Côte d’Ivoire et de ces malheureuses attaques contre les soldats de l’ONUCI et des civils.
La mort des casques bleus traduit néanmoins, une réalité de l’insécurité grandissante partout en Côte d’Ivoire que l’on veut cacher pour des calculs politiciens car devenue gênante pour M. OUATTARA et ses soutiens.
Cette insécurité inquiétante reflète un profond malaise politique auquel il convient d’apporter une solution politique dans le sens de la réconciliation nationale au lieu de jeter l’anathème sur le président GBAGBO.
Une telle réconciliation, gage de la sécurité de tous et de l’intérêt national ne saurait valablement et durablement se faire sans le président Laurent GBAGBO libre.
Il est important de rappeler que, pour sa part, suite au conflit armé au Libéria le Président Laurent Gbagbo n’a jamais ménagé ses efforts pour rechercher des solutions de paix durables à l’insécurité permanente le long de la frontière ivoiro-libérienne . Aussi a t il d’abord ouvert une ambassade de la côte d’Ivoire au Libéria , ensuite a adhéré à l’organisation des pays qui ont en commun le fleuve Mano, pour unir les forces de son pays aux autres forces du Libéria, de la Sierra Leone, et de la Guinée.
L’application d’une justice des vainqueurs contre le Président Laurent GBAGBO, et des centaines de responsables politiques, administratifs et militaires, l ’exil imposé à des milliers d’Ivoiriens, constituent assurément un frein pour la cohésion sociale indispensable à la réconciliation nationale, et à la paix dans la sous-région ouest africaine.
Le Ministre KONE Katinan Justin
Porte- parole du Président Laurent GBAGBO