Côte d’Ivoire:Second tour du scrutin présidentiel émaillé de violences - Un civil et un militaire tués par des Dozos près de Daloa
Le lundi 29 novembre 2010 par IvoireBusiness - Dans une déclaration lue à la télévision ivoirienne (RTI) dimanche, le ministère de l’Intérieur par la voix du directeur de cabinet adjoint le préfet
Le lundi 29 novembre 2010 par IvoireBusiness - Dans une déclaration lue à la télévision ivoirienne (RTI) dimanche, le ministère de l’Intérieur par la voix du directeur de cabinet adjoint le préfet
Zoguehi Gnahoua, a annoncé que deux personnes avaient été tuées par des chasseurs traditionnels « Dozos » dans la localité de Nioboua près de Daloa, à l’ouest de la Côte d’Ivoire. Les Dozos ont ouvert le feu sur des civils et des militaires faisant deux morts et trois blessés dont un dans un état critique. Parmi les personnes décédées figurent un civil et un militaire des Fanci (Forces armées nationales de Côte d’Ivoire).
Pour l’instant, les circonstances de cette violence extrême ayant causé la mort d’hommes restent à définir.
Selon le communiqué du ministère de l’intérieur, plusieurs incidents ont émaillé le scrutin de dimanche. Des urnes de plusieurs bureaux de vote ont été soit saccagées, soit emportées par des éléments des forces nouvelles.
A Bouaké, capitale de ces derniers, le siège de la majorité présidentielle a été saccagé et des responsables de la Lmp ont été expulsés de plusieurs bureaux de vote.
A Korhogo, le responsable local de la Majorité présidentielle (Lmp), Lanciné Gbon Coulibaly, a été molesté et son véhicule saccagé. Des représentants de la Lmp ont été expulsés de certains bureaux de vote. Les affrontements dans cette ville ont fait cinq blessés graves.
A Biankouma, le ministre Alphonse Douati, responsable local de la Lmp a été séquestré par des hommes armés des Forces nouvelles.
A Man, une dizaine de bureaux de vote a été saccagée et des urnes cassées.
Les incidents étant très graves car pouvant affecter la sincérité du scrutin, le directeur de cabinet adjoint du ministère de l’Intérieur a annoncé qu’ils seront portés à la connaissance du Facilitateur du dialogue direct, de L’Onu, de l’Union africaine, de l’Union européenne et devant le Conseil constitutionnel.
Eric Lassale