Alerte Info/Urgent : Ouattara achète le silence du FPI. 15 millions offerts à Miaka Ouretto et à chaque membre du secrétariat général

Le 04 juin 2012 par IVOIREBUSINESS – La dernière fois que le FPI a tenu meeting en Côte d’Ivoire remonte à belle lurette. Le dernier meeting significatif du FPI fut celui du à samedi 21 janvier 2012, à la place

Direction du FPI-CNDR au cours d'une audience avec Alassane Ouattara, au palais présidentiel.

Le 04 juin 2012 par IVOIREBUSINESS – La dernière fois que le FPI a tenu meeting en Côte d’Ivoire remonte à belle lurette. Le dernier meeting significatif du FPI fut celui du à samedi 21 janvier 2012, à la place

Ficgayo de Yopougon où le pouvoir RDR de Ouattara envoya ses FRCI et loubards pour mater ce meeting dans le sang, faisant 3 morts et une centaine de blessés. Ce jour-là, Ouattara a eu la peur de sa vie et a compris que son pouvoir pouvait basculer par la faute d’un meeting du FPI.
C’était pourtant il y a un siècle et le Président en France s’appelait Nicolas Sarkozy de Nagy Bosca. Depuis plus rien côté FPI. Miaka Ouretto, président par intérim du parti et le secrétariat général du parti rongent leur frein. On avait pensé leur immobilisme était dû à une stratégie savamment orchestrée par les hiérarques du parti, rompus aux arcanes de la lutte, jusqu’à ce qu’une source très crédible de niveau A1, ne vienne affirmer le contraire.
En effet, selon cette source très bien informée, ce n’est pas demain qu’on assistera à un meeting ou à une marche du FPI, le parti du Président Laurent Gbagbo et principale force d’opposition au régime de Ouattara. Pour la simple raison qu’Alassane Ouattara aurait retourné la direction du parti en donnant 15 millions à chacun des membres du secrétariat général, afin que le FPI n’organise ni marches, ni meetings, et ne prenne ni la rue.
Et chaque mois, Miaka Ouretto et chaque membre de son secrétariat général reçoivent quatre millions de Fcfa chacun, selon notre source. C’est la raison pour laquelle on assiste à une absence chronique de marches et de meeting du FPI. Et bizarrement, cela arrive au moment où le pouvoir de Ouattara est des plus faible, depuis la chute de Nicolas Sarkozy.
Pourtant, lorsque ce dernier était au pouvoir, le FPI brillait de mille feux, bravait ses peurs et faisait marche quand il le voulait. Avec ou sans autorisation du régime Ouattara. La peur était partie et le FPI avait retrouvé son dynamisme d’antan. Le régime Ouattara avait même commencé à douter. Pourtant le pouvoir en France était dès plus hostiles au FPI.
Aujourd’hui, avec l’arrivée de François Hollande au pouvoir, socialiste à souhait comme le FPI, on avait pensé que FPI serait revigoré et serait dix fois plus confiant. Et que chaque jour, le parti de Laurent Gbagbo prendrait la rue pour des meetings ou des marches. Strictement rien de tout cela jusqu’à présent.
Depuis un mois qu’Hollande est à l’Elysée, le FPI n’a fait aucun meeting, aucune marche.
Même le Comité central du parti, s’en est ému il y a plus d’une semaine, donnant pratiquement l’ordre au secrétariat général de reprendre la lutte en organisant meetings et marches dans tout le pays, vue l’urgence de la situation.
Malgré cela, aucun calendrier à l’horizon, aucune lisibilité. Tout se passe comme si le FPI était satisfait de la gestion du pouvoir par Ouattara.
Du côte des militants, c’est l’incompréhension, surtout à l’approche de l’échéance du 18 juin prochain, jour du procès de Laurent Gbagbo à La Haye.
Tout se passe au FPI comme si cette échéance était un non événement, comme si Laurent Gbagbo pouvait même crever à la CPI.
Alors que c’est par milliers que les ivoiriens et africains d’Europe et des Etats unis s’apprêtent à aller défier la CPI le 18 juin prochain. Imaginons-nous un seul instant qu’aucun manifestant ne soit présent ce jour-là à La Haye! Ce serait donner mauvais un signal à la CPI et lui dire qu’elle peut condamner Laurent Gbagbo en toute tranquillité. L’immobilisme du FI est effectivement ce signal qu’il semble donner à la CPI, aux ivoiriens, et au monde.
Nous y reviendrons.

Christian Vabé