Coordination nationale des victimes des déchets toxiques : Motto Yao Esaïe remplace Claude Gohourou et annonce ses priorités
Publié le samedi 5 mai 2012 | Le Patriote - Motto Yao Esaïe est désormais le nouveau président de la Coordination nationale des victimes des déchets toxiques de Côte d’Ivoire (Cnvdt-ci).
Publié le samedi 5 mai 2012 | Le Patriote - Motto Yao Esaïe est désormais le nouveau président de la Coordination nationale des victimes des déchets toxiques de Côte d’Ivoire (Cnvdt-ci).
Il remplace Claude Gohourou, en exil. Telle est l’information principale de la conférence de presse tenue récemment, à Cocody, par la Cnvdt-ci. Il ressort de la déclaration, que depuis le 03 avril 2012, suite à une assemblée générale, Motto Yao Esaïe, ancien vice-président, assurera désormais la présidence de cette coordination, en conformité avec les textes. « C’est bien moi qui suit la victime principale depuis Londres par qui le cabinet Leigh Day & Co est Abidjan courant 2006. Je connais le dossier des déchets toxiques que j’ai suivi depuis le début jusqu’à ce jour. Mieux, c’est moi qui suis le chef du village de la Djibi », a expliqué Motto Yao Esaïe. Il a profité de cette occasion pour rassurer les victimes dans leur ensemble. Celles n’ayant pas encore perçu les 750 000 FCFA, celles qui n’ont rien perçu du tout et même celles qui ont déjà perçu 750 000 FCFA que tout sera mis en œuvre en collaboration avec les autorités du pays pour trouver la solution définitive. Evoquant sa mission aujourd’hui, Motto Yao Esaïe a révélé qu’il s’agit de soulager le reste des victimes en attente des 750 000 FCFA, réclamer le reliquat s’élevant à 70 milliards de FCFA tenus en ce moment par Trafigura, réclamer l’astreinte s’élevant à ce jour à 1 milliard 700 millions de FCFA au cabinet d’avocat anglais Leigh Day & Co. A cela s’ajoutent l’indemnisation totale de toutes les victimes de Côte d’Ivoire, la dépollution totale de tous les sites pollués, la réconciliation des victimes avec Trafigura. Par ailleurs, le nouveau président a demandé aux différents représentants des associations de communiquer dans les jours à venir, les listes des victimes n’ayant pas encore perçu les 750 000 FCFA.
Jean Eric ADINGRA