Après un an de fermeture des Universités publiques : Les étudiants appelés à se faire identifier
Publié le vendredi 4 mai 2012 | Notre Voie - Une lueur d’espoir commence à poindre à l’horizon pour les universités publiques Abobo-Adjamé et de Cocody, après la fermeture de ces
Publié le vendredi 4 mai 2012 | Notre Voie - Une lueur d’espoir commence à poindre à l’horizon pour les universités publiques Abobo-Adjamé et de Cocody, après la fermeture de ces
institutions, au lendemain de la prise du pouvoir par Ouattara, le 11 avril 2011. Même si les étudiants ne sont pas encore définitivement sortis de l’auberge (la date de la rentrée fixée au 3 septembre 2012 reste incertaine du fait de la lenteur des travaux de réhabilitation), ils retrouvent un relatif sourire après deux ans de galère. Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique vient de les inviter à se faire identifier. Cette annonce a été faite récemment par le professeur Koné Tiémomon, directeur de l’Information scientifique et technologique dans ledit ministère.
Selon le collaborateur de Cissé Bacongo, il s’agit de tous les étudiants, notamment des deux générations de bacheliers qui n’ont pu être orientés dans les universités publiques et les Unités et de recherche de l’enseignement supérieur (Ures).
Ce ministère tente une opération de séduction et de rachat. Les candidats au baccalauréat session 2012 sont invités également à se préinscrire sous réserve de l’obtention de ce diplôme qui ouvre les portes de l’Enseignement supérieur. « Un mois avant la rentrée, les étudiants doivent savoir où ils sont inscrits et préinscrits », a indiqué M Koné Tiémomon. A l’en croire, la réouverture des universités programmée pour le 3 septembre 2012 marquera un départ nouveau pour le système d’enseignement supérieur, et sera placé sous le sceau de la gouvernance numérique.
La gouvernance numérique qui a été le thème central de sa conférence de presse. « La rentrée prochaine se fera dans un espace numérique intégré avec la mise en place du Réseau ivoirien de télécommunications pour l’enseignement et la recherche (Riter) » a-t-il indiqué.
Charles Bédé