Institut national polytechnique-Houphouët Boigny : 170 agents licenciés
Publié le jeudi 3 mai 2012 | Notre Voie - Le directeur général par intérim de l’Institut polytechnique Houphouët Boigny (INPHB) de Yamoussoukro, M. Koffi N’Guessan, a annoncé le jeudi 26
Publié le jeudi 3 mai 2012 | Notre Voie - Le directeur général par intérim de l’Institut polytechnique Houphouët Boigny (INPHB) de Yamoussoukro, M. Koffi N’Guessan, a annoncé le jeudi 26
avril dernier, au cours d’une rencontre avec le personnel de cette institution à l’antenne d’Abidjan (Campus de Cocody), le renvoi de 170 agents pour motif économique. Selon des témoins, cette menace qui planait depuis le renversement du président Laurent Gbagbo est devenue effective jeudi dernier. Parce que selon le DG intérimaire, les ressources propres de l‘institut ne permettent plus de payer les salaires jugés colossaux. ‘’C’est archi faux. En dehors du budget de l’Etat, l’argent que faisait rentrer le département de la formation critique permettait d’assurer toutes les charges. Mais contre toute attente, le nouveau DG a mis fin aux activités de la Formation continue. C’est la chasse aux pro-Gbagbo qui ne dit pas son nom. Après le limogeage du DG Ado Gossan qui a ses comptes actuellement gelés par le pouvoir Ouattara, c’est à notre tour d’être sacrifié », a protesté un agent licencié sous le couvert de l’anonymat.
Ainsi, des agents qui ont un contrat à durée indéterminée ont été purement et simplement jetés à la rue. Des projets d’importance à l’INPHB connaissent également une fin prématurée avec la nouvelle direction générale.
De nouveaux directeurs ont été nommés. Pis, selon des témoins, un fonctionnaire à la retraite, Coulibaly Kélekoun, a été rappelé pour occuper les fonctions de directeur des ressources humaines. Le nouveau DG a également annoncé la suppression de l’antenne d’Abidjan et le retour des services décentralisés à Yamoussoukro.
En clair, par cette opération vise, selon les travailleurs, le régime Ouattara cherche à effacer l’ère Ado Gossan des annales de cette institution. Chose à laquelle certaines personnes se sont opposées lors de la rencontre de jeudi. Parce que pour elles, l’ancien DG a contribué efficacement au rayonnement international de cet institut de formation de l’élite ivoirienne, sous l’ère Gbagbo.
Didier Kei