Grève des transporteurs : 7.000 taxis-compteurs garent le 09 mai

Publié le mercredi 2 mai 2012 | Le Mandat - Les transporteurs prévoient d’observer une grève illimitée à partir du 09 mai prochain. C’est l’annonce faite mardi, au cours d’une conférence de

Taxis compteurs abidjanais.

Publié le mercredi 2 mai 2012 | Le Mandat - Les transporteurs prévoient d’observer une grève illimitée à partir du 09 mai prochain. C’est l’annonce faite mardi, au cours d’une conférence de

presse par le président par intérim du Groupement des professionnels de taxis-compteurs (GPTC), Coulibaly Adama, au siège dudit groupement à Treichville. Récemment, au cours d’un entretien qu’il nous a accordé, celui-ci annonçait la grève sans préciser de date. Dans sa déclaration à la presse, il a appelé les 7.000 taxis-compteurs (selon les fichiers de la Matca: ndlr) qui exercent dans le District d’Abidjan à se tenir prêts pour le mot d’ordre de grève générale à compter du mercredi 09 mai 2012. « Nous avons accepté de prendre notre mal en patience toute une année durant, mais nous estimons que cela ne peut plus continuer. L’Etat doit respecter les transporteurs, parce que nous sommes un maillon essentiel de l’économie ivoirienne. Et nous tenons à le démonter si nos revendications ne sont pas satisfaites. C’est pourquoi, à partir du 09 mai prochain, toute la Côte d’Ivoire sera paralysée», a prévenu Coulibaly Adama. Cette grève vise à protester contre l’augmentation de la patente qui est passée, depuis quelque temps, de 120.580 à 141.080 FCFA, soit une hausse de 20.500 FCFA. Le leader du GPTC a ajouté que tous les autres milieux du transport (les gbaka, les taxis intercommunaux, les cars et les poids lourds) appellent leurs membres à adhérer au mot d’ordre. Ce qui veut dire que le mouvement va s’étendre sur toute l’étendue du territoire national. Le conférencier a, pour sa part, rappelé que plusieurs discussions avec les autorités n’ont pas permis de trouver un terrain d’entente. C’est pourquoi, ils estiment que la grève illimitée est le seul recours. «Nous tenons à rappeler que les transporteurs ont constitué un soutien capital pour le chef de l’Etat pendant la crise postélectorale et que, par conséquent, notre action n’est nullement dirigée contre lui ou son régime. Seulement, nous avons des revendications purement corporatistes et nous tenons à ce que l’Etat accorde une oreille attentive à nos préoccupations », a-t-il dit. Aussi, les transporteurs décident de rompre toute discussion avec la Direction générale des impôts qui, selon eux, ‘’n’est pas crédible’’. Le GPTC compte environ 3.000 propriétaires de taxis-compteurs.

BS