Alerte Info/François Hollande: "Je veux que le 6 mai soit une bonne nouvelle pour les démocrates et une terrible nouvelle pour les dictateurs"

Le 30 avril 2012 par IVOIREBUSINESS – HIER au palais omnisports de Paris-Bercy devant 22.000 personnes, selon le parti socialiste, François Hollande a prononcé ces phrases lourdes de conséquences : "Je veux que le

6 mai soit une bonne nouvelle pour les démocrates et une terrible nouvelle pour les dictateurs". Autrement dit, dès qu’il sera élu Président de la République, il s’engage traquer les dictateurs du monde entier, qui prennent leurs libertés avec la démocratie, les droits de l’homme, la liberté de la d’expression et de la presse.

François Hollande le 29 avril 2012 à Bercy.

Le 30 avril 2012 par IVOIREBUSINESS – HIER au palais omnisports de Paris-Bercy devant 22.000 personnes, selon le parti socialiste, François Hollande a prononcé ces phrases lourdes de conséquences : "Je veux que le

6 mai soit une bonne nouvelle pour les démocrates et une terrible nouvelle pour les dictateurs". Autrement dit, dès qu’il sera élu Président de la République, il s’engage traquer les dictateurs du monde entier, qui prennent leurs libertés avec la démocratie, les droits de l’homme, la liberté de la d’expression et de la presse.

C’est déjà un point majeur de rupture avec son rival Nicolas Sarkozy, qui prétend faire la promotion de la démocratie dans le monde et particulièrement en Afrique, mais qui caresse les dictateurs dans le sens du poil.

En Côte d’Ivoire, la majorité des cadres de l’opposition FPI pro-Gbagbo est en prison ou en exil, leurs avoirs gelés et leurs groupes ethniques épurés. Des personnes sont emprisonnées juste à cause de leur patronyme ou de leur filiation. C’est le cas de Michel Gbagbo, qui est emprisonné juste parce qu’il est le fils du Président Laurent Gbagbo, alors que c’est un universitaire de formation qui n’a jamais occupé de fonction officielle en Côte d’Ivoire. En décryptant la déclaration de François Hollande, on comprend que de sales temps attendent les régimes dictatoriaux, tribalistes et corrompus du monde entier, où la liberté de la presse n’a pas lieu et où, comme dans le cas des FRCI en Côte d’Ivoire, des civils sont tués sur la base de simples soupçons et dans la plus grande impunité.

Dans la fosse de Bercy hier et sur les gradins, plusieurs personnalités avaient fait le déplacement. On pouvait voir Mokobé, Les Neg Marrons, Vincent Lindon, Josiane Balasko, Catherine Lara, etc…
Côté politiques, tous les ténors du PS ont fait le déplacement. On pouvait apercevoir Lionel Jospin et son épouse, Martine Aubry, Eva Joly, Pierre Moscovici, Ségolène Royal, Bertrand Délanoé, Jean Michel Baylet, Cécile Duflot, Vincent Peillon, Jean Pierre Chevènement, Manuel Valls, Arnaud Montebourg, Harlem Desir, Edith Cresson, etc…

François Hollande qui se sent désormais aux portes de l’Elysée a lancé à l’endroit des gouvernements européens qui au début le boudaient : "Depuis des mois, les peuples européens regardent vers la France (...) je sens les positions, les positions des chefs de gouvernement conservateurs évoluer en fonction des pronostics. Nous serons là au rendez-vous!"
Il se s’est pas prié pour dépeindre son rival Nicolas Sarkozy en candidat de la division qui joue sur les peurs des gens : "Ceux qui craquent les allumettes, qui allument les mèches, qui jouent avec le feu, qui mettent l'étranger au coeur de cette campagne et qui ne seront pas entendus, ceux qui opposent les Français entre eux, qui mettent en cause les pauvres parce qu'ils seraient des assistés, ceux qui font peur avec une religion", ont été copieusement épinglés par François Hollande, devant un public en délire.
Pour lui, Nicolas Sarkozy qui est encore Président pour juste 7 jours, ment aux français et voudrait faire du mensonge une vérité : "La répétition d'un mensonge n'a jamais fait la vérité mais quand on est président de la République - encore pour 7 jours !, a-t-il dit.

Nul doute que François Hollande a réussi à montrer à l’opinion que Nicolas Sarkozy c’était fini, par des mots choisis et des paroles fortes comme: «C’est la première fois qu’un candidat sortant ne sort pas en tête au premier tour et va sans doute sortir au second tour».
Devant l’engouement et l’adhésion suscité par son discours, le public en redemandait, à tel point qu’à la fin de son discours, après une longue standing ovation, le candidat socialiste a été obligé de revenir et d’en rajouter une couche, au grand damn de son service de sécurité. Il a pris cinq bonnes minutes supplémentaires pour demander à ses militants de mobiliser autour d'eux pour aller voter, et les inviter à l'accompagner "jusqu'au bout", jusqu'au soir du 6 mai. Ce jour où "une majorité va surgir, un nom va être proclamé et un visage va apparaître, celui de la France".

Christian Vabé
Envoyé spécial à Bercy