Yopougon/Séquestration dans une entreprise : des millions de F Cfa emportés

Publié le samedi 22 octobre 2011 | Soir Info - Dans l'après-midi du lundi 17 octobre 2011, la société de maintenance électronique industrielle, sise au quartier « Wassakara », dans la

Publié le samedi 22 octobre 2011 | Soir Info - Dans l'après-midi du lundi 17 octobre 2011, la société de maintenance électronique industrielle, sise au quartier « Wassakara », dans la

commune de Yopougon a été attaquée. Les infortunés employés en ont vu de toutes les couleurs, quand les criminels s'en tiraient, eux, avec poches pleines. En effet, si l'on s'en réfère à nos sources, il est environ 14h, lorsque les bandits, au nombre de quatre, pénètrent dans l'enceinte de l'entreprise. Munis de pistolets et de kalachnikov, ils s'imposent par la violence. Ils éjectent les employés des bureaux et les séquestrent sans commune mesure. Le Directeur des affaires administratives et financières, qu'ils estiment traîner les pas dans leur volonté de le voir s'exécuter, ils le blessent sérieusement à la tête. Cela, à l'aide de la crosse de l'une de leurs armes à feu. Convaincus à présent d'avoir mis tout le monde à leurs pieds, les bandits dépouillent tous les employés de sommes d'argent, de bijoux et de téléphones-portables. La caisse, bien évidemment, premier objet de convoitise, ils ne l'épargnent pas. Ils raclent son contenu dont la valeur est estimée à 4 500 000 F Cfa. Une bonne cagnotte pour quatre vilains garçons sans mérite. Après l'assaut au couronnement bien heureux, les gangsters se retirent des lieux et décampent sans la moindre inqiétude. Quand la police est informée, ils sont déjà bien loin. Marchant sans doute tranquillement, dans la ville, avec les mains dans la poche et sifflotant des airs musicaux à la mode. Dans le genre bon chic bon genre. Pendant ce temps, le responsable d'entreprise, qu'ils ont blessé, est conduit dans un centre hospitalier pour des soins. Les forces de l'ordre les recherchent dans le but de leur faire passer de travers leurs impairs.

Madeleine TANOU