Yopougon : Des éléments des Frci mis aux arrêts
Yopougon : Des éléments des Frci mis aux arrêts.
Publié le mercredi 26 octobre 2011 | Soir Info - Touré Mohamed, Bakayoko Bazoumanan et Bakayoko Abou Dramane, tous
éléments des Frci, basés dans l'enceinte des locaux du service technique de la mairie de Yopougon, ont été mis aux arrêts. Ils sont accusés des graves faits d'attaque à main armée. En tout cas, si leur culpabilité s'avérait, ils risquent une très lourde peine de prison. De fait, nous indiquent nos sources, aux environs de 4h du matin, le jeudi dernier 20 octobre, trois personnes dont un élève et un électricien répondant aux initiales de T.G et D.S, se présentent dans les locaux du commissariat de police du 16ème arrondissement de Yopougon. Ils expliquent avoir été braqués par cinq individus tenant un barrage mobile, dans certains endroits du quartier « Sicogi ». Ces hommes, tous en treillis, armés de kalachnikovs et de pistolets, les ont interpellés à leur barrage. Et en lieu et place d'un contrôle de routine, ces hommes armés, les ont tenus en respect, avant de les dépouiller de tous leurs biens. A la suite de ces plaintes, l'officier de permanence mobilise un équipage composé d'éléments des Frci et de policiers. Tous entament une battue en compagnie des victimes. Et dans les environs de la pharmacie du marché, au quartier « Sicogi », ils surprennent cinq individus en treillis, dressant à peine un barrage. A la suite de la sommation, deux de ces hommes en tenues militaires, prennent la fuite. Les trois autres n'iront pas loin. Ils sont appréhendés. Ce sont Touré Mohamed, Bakayoko Bazoumanan et Bakayoko Abou Dramane, tous des éléments des Frci tenant leurs quartiers, dans les locaux du service technique de la mairie de Yopougon. Tous les trois sont parfaitement identifiés, par les trois plaignants, comme faisant partie du groupe d'hommes en tenues, qui les ont braqués, avant de les détrousser de leurs biens. Ce que nient fermement les mis en cause. C'est donc leur parole contre celle des plaignants, qui jurent la main sur le cœur, qu'ils sont bel et bien leurs agresseurs. Pour les besoins de l'enquête alors, les trois éléments des Frci, sur lesquels, faut-il le signaler, aucune arme à feu, n'a été trouvée, sont mis aux arrêts et gardés à vue.
KIKIE Ahou Nazaire