Visite de Ouattara aux Etats-Unis: Un pro-Gbagbo sauve la délégation

Publié le lundi 3 octobre 2011 | Notre Voie - Journaliste-caméraman producteur de télé radio, ex-attaché de presse de la Mission de Côte d’Ivoire aux Etats-Unis, Mathieu Bouabré, ce

Visite d'Alassane Ouattara à Robert Zoellick, président de la Banque mondiale.

Publié le lundi 3 octobre 2011 | Notre Voie - Journaliste-caméraman producteur de télé radio, ex-attaché de presse de la Mission de Côte d’Ivoire aux Etats-Unis, Mathieu Bouabré, ce

Gbagboïste pur et dur a créé la surprise lors de la dernière visite d’Alassane Dramane Ouattara aux Etats-Unis. Mieux, il a sauvé, par sa compétence, la délégation empêtrée dans quelques difficultés. En effet, comme l’a révélé le quotidien gouvernemental « Fraternité Matin » dans son clin d’œil du mercredi dernier, Mathieu Bouabré était au four et au moulin pour apporter assistance à tous les journalistes qui ont accom-pagné la délégation présidentielle à la 66ème assemblée générale de l’Onu à New York.
Licencié à un mois de cette assemblée par la Mission de Cote d’Ivoire, il aurait été rappelé pour la circonstance par l’ambassadeur Youssoufou Bamba pour apporter son expertise à l’équipe de la télévision ivoirienne. Une collaboration qui a été très utile car, comme l’ont souligné tous les confrères présents à New York, Mathieu Bouabré sait faire la différence entre le terrain politique et le devoir national.
En tout cas, c’est lui qui, pendant une semaine, sous la direction de Habiba Dembélé, a fait tous les montages des vidéos relatives à la visite du chef de l’Etat diffusées par la télévision nationale. Joint par téléphone après avoir pris connaissance de tout ce qui se raconte de positif sur son travail de professionnel, l’ex-chargé de la communication de la campagne du candidat Gbagbo aux Etats-Unis a précisé: “Je suis un pro-Gbagbo, mais je n’ai aucune haine contre personne. Avec tant d’années passées dans ce pays de liberté et de démocratie par excellence que sont les Etats-Unis, je ne saurai encourager l’animosité dans le jeu politique. Un bon ivoirien ne devrait pas œuvrer à ternir l’image de son propre pays à l’étranger. Je me suis mis à la disposition des confrères sans distinction car, quelles que soient nos divergences ils sont venus accompagner quelqu’un qui représente notre pays à tous”
Il faut signaler qu’à l’arrivée des journalistes à New York, quelques personnes à l’esprit rétrograde les ont approchés pour leur recommander de “faire attention à Bouabré car c’est un Lmp qui sabotera à coup sûr leur travail et le séjour du Président Ouattara”. Finalement, les confrères auront compris que la nature de mauvaises langues est de dire les mauvaises choses.

Augustin Kouyo