Violences post-électorales en Côte d’Ivoire / Le Nonce apostolique : “Que la vérité éclate”

Le 11 décembre 2010 par Notre Voie - “Je suis venu rencontrer le chef de l’Etat, SEM Laurent Gbagbo pour réfléchir un peu sur la crise actuelle en Côte d’Ivoire », a déclaré,

Le Nonce apostolique Mgr Ambroise Madtha.

Le 11 décembre 2010 par Notre Voie - “Je suis venu rencontrer le chef de l’Etat, SEM Laurent Gbagbo pour réfléchir un peu sur la crise actuelle en Côte d’Ivoire », a déclaré,

à sa sortie d’audience avec le président Laurent Gbagbo, le nonce apostolique en Côte d’Ivoire. Mgr Ambroise Madtha qui a été reçu, hier en fin de journée, par le chef de l’Etat ivoirien, a indiqué qu’il a échangé avec son hôte sur les souffrances des populations, suite à la montée de violences avec le dernier développement de l’actualité politique. « Vous savez que nous avons tous assisté à quelques escalades de violence pendant le deuxième tour des élections, après les élections et particulièrement après les résultats. Il y a donc une crise profonde. Et le président est d’accord avec moi qu’il y a une crise profonde. J’ai donc demandé au président Gbagbo de trouver une solution pour sortir de cette crise », a déclaré le nonce apostolique. Toutefois, il a affirmé avoir insisté pour que toute la vérité soit dite autour de cette crise. Conviction que partage, à en croire Mgr Ambroise Madtha, le président Laurent Gbagbo qui souhaite d’ailleurs qu’il faut que les uns et les autres respectent les lois de son pays. « Et c’est ce que nous cherchons à suivre », a-t-il par ailleurs indiqué. Le président de la République a aussi reçu en audience trois évêques ivoiriens de l’église catholique. Il s’agit notamment de Mgr Joseph Aké, archevêque de Gagnoa, président de la Conférence épiscopale de Côte d’Ivoire, Mgr Jean-Pierre Koutouan, archevêque d’Abidjan et Mgr Paul Siméon Ahouanan, archevêque de Bouaké. Selon leur porte-parole, le président de la Conférence épiscopale de Côte d’Ivoire, les échanges avec le chef de l’Etat ont porté sur la situation politique actuelle de leur pays. « Nous ne pouvions pas ne pas venir rencontrer le président pour l’écouter. Nous l’avons longuement écouté et les échanges que nous avons eus avec lui, nous amènent à espérer la fin prochaine de la crise », a révélé archevêque de Gagnoa. Il en veut pour preuve l’ouverture faite par le président Laurent Gbagbo et qui consiste à aider lui-même à dénouer la crise. “Nous attendons, d’ici là, de pouvoir faire des propositions”, a terminé Mgr Joseph Akén

Robert Krassault
ciurbaine@yahoo.fr