URGENT/ALERTE INFO : Me Altit et Me Odéhouri bloquent l’accès au Président Gbagbo à Miaka Ouretto
Le 21 février 2012 par IVOIREBUSINESS – L’accès au Président Laurent Gbagbo vient d’être verrouillé à double tour à Miaka Ouretto, président du FPI, par Me Emmanuel Altit, conseil de Gbagbo à la CPI,
Le 21 février 2012 par IVOIREBUSINESS – L’accès au Président Laurent Gbagbo vient d’être verrouillé à double tour à Miaka Ouretto, président du FPI, par Me Emmanuel Altit, conseil de Gbagbo à la CPI,
et par Me Géraldine Odéhouri, sa conseillère juridique.
Selon une source très introduite, cette dernière, proche parmi les proches de Koné Katinan, porte-parole de Laurent Gbagbo débarqué par Miaka Ouretto, est arrivée à Paris depuis une dizaine de jours et dans le plus secret. Elle n’a pas pris langue avec Miaka Ouretto comme on aurait pu le penser à ce niveau de responsabilités.
Avec pour mission de donner l’ordre à Me Altit de bloquer tout accès à Laurent Gbagbo à Miaka Ouretto, qui doit comme on l’a dit, lui rendre compte de sa mission depuis leur première rencontre du 06 février dernier à la prison de Scheveningen à La Haye.
En effet, Miaka Ouretto depuis le 17 février dernier a introduit auprès de Me Altit , une seconde demande de rencontre entre lui et le Président Gbagbo, selon les souhaits de ce dernier, afin qu’il lui rende compte de la mission qu’il lui a confiée à savoir, réorganiser et redynamiser le parti, rencontrer les plus hautes autorités françaises, et prendre connaissance du dossier pénal entre les mains de Me Altit. En principe, cette demande de visite est de la pure routine.
Me Altit envoie juste un fax à la CPI qui le remet à Laurent Gbagbo. Lequel donne son accord après avoir pris connaissance de l’identité du visiteur, et le tour est joué. Et comme Laurent Gbagbo attend le retour de mission de Miaka, aucun refus n’est possible. Aucun imprévu ne peut avoir lieu.
Mais contre toute attente, la demande de Miaka n’a pas de suite.
Selon une autre source, Me Altit userait de subterfuge et de dilatoire afin que cette rencontre n’ait pas lieu. Il annulerait des rendez-vous avec Miaka qu’il ne prendrait d’ailleurs plus au téléphone. Les deux hommes en sont réduits à des échanges de sms, ce qui est grave à ce niveau de responsabilités.
Alors que le retour de Miaka à Abidjan est prévu pour le 24 février prochain, on ne comprend pas l’attitude de Me Altit devant un cas de visite aussi urgent. Cette rencontre, il faut le dire, s’inscrit dans l’intérêt supérieur de la nation, car Laurent Gbagbo doit être briefé dans les moindres détails par Miaka sur ce qui se passe au dehors, et donner son accord définitif.
Selon nos sources, Me Géraldine Odéhouri, conseil juridique de Laurent Gbagbo et proche parmi les proches de Laurent Gbagbo, serait à la base du refus de Me Altit d’organiser la seconde rencontre tant attendue entre Gbagbo et Miaka. Etant à la base de la nomination de Me Altit comme conseil de Gbagbo à la CPI, elle a également droit de signature, avec Me Alit seuls, pour quiconque veut rencontrer le Président. Si elle n’est pas d’accord, Me Altit ne peut accorder de droit de visite à quiconque, même pas à Miaka Ouretto, le président du FPI.
C’est la raison pour laquelle elle est arrivée à Paris dans le plus grand secret et sans chercher à rencontrer Miaka Ouretto. Elle n’aurait pas apprécié que Koné Katinan, dont elle est très proche, soit débarqué de son poste de porte-parole de Laurent Gbagbo.
Le but de sa manœuvre est de faire payer à Ouretto, son désaveu public de Koné Katinan, qui il faut le dire a été un véritable séisme politique. Même si Miaka et Katinan se sont ensuite parlés et compris, il n’en est peut-être pas de même pour les proches de ce dernier. Qui entendent valablement user de leur droit de nuisance pour barrer définitivement la route de Gbagbo à Miaka, qui selon eux a agi et eu les pleins pouvoirs, parce qu’il avait vu le chef. Pour lui couper l’herbe sous le pied, il a donc été décidé qu’il ne verra plus Gbagbo.
Me Geraldine Odéhouri et Me Altit réussiront-ils à empêcher la seconde visite de Miaka à Gbagbo ? Rien n’est moins sûr.
Les jours qui viennent nous le diront car le président du FPI doit en principe retourner à Abidjan le 24 février prochain, autant dire dans juste trois jours.
Christian Vabé