URGENT URGENT/Frontière ivoiro-ghanéenne: Noé attaqué par le commando invisible. Des armes emportées
Le 21 septembre 2012 par IVOIREBUSINESS - LE POSTE FRCI DE NOE, VILLE FRONTALIÈRE AVEC LE GHANA, a été attaqué par des combattants armés non identifiés, vendredi matin vers 3H (locales et GMT), a-t-on appris selon
Le 21 septembre 2012 par IVOIREBUSINESS - LE POSTE FRCI DE NOE, VILLE FRONTALIÈRE AVEC LE GHANA, a été attaqué par des combattants armés non identifiés, vendredi matin vers 3H (locales et GMT), a-t-on appris selon
plusieurs sources jointes sur place.
De violents combats à l’arme lourde et à l’arme automatique ont opposé les soldats FRCI à des combattants armés non identifiés, également appelés commando invisibles, les seules appellations revendiquées par ces derniers, qui ne se reconnaissent pas dans un communiqué d’une mystérieuse Coordination des Révolutionnaires pour la Libération du Peuple Ivoirien (CRLPI).
Jusqu’à 7H du matin, des tirs étaient entendus. Les populations apeurées se terrent chez elles. Au moment où nous mettons sous presse, la ville de Noé est totalement déserte.
Aucun bilan des violents affrontements n’est pour l’instant disponible. Mais selon nos sources, un important stock d’armes et des munitions auraient été emporté par le commando invisible.
Seule certitude, les combats étaient d’une rare violence.
Cette attaque de Noé a lieu quasi simultanément avec celle de Port Bouët, localité située au sud d’Abidjan hier vers 21H, où deux commissariats de police et une gendarmerie ont été attaqués par des combattants armés non identifiés, faisant 1 mort.
Le commando invisible s’est emparé d’un important stock d’armes et de munitions au cours des attaques de Port Bouët, avant de s’évanouir dans la nature.
Ces attaques de Noé et de Port Bouet font suite à celles du 07 août dernier, où les postes de police de Yopougon-Niangon, le corridor FRCI de Gesco, le camp militaire d’Akouedo, le camp FRCI d’Abengourou et celui d’Agboville, étaient simultanément attaqués par le commando invisible.
Par la suite, les camps FRCI et de Gendarmerie de Dabou et Jacqueville étaient attaqués par ces mêmes combattants armés non identifiés, de même que Toulepleu et Taï, emportant à chaque fois un important stock d’armes de guerre et de munitions, comme butin.
Ces violences ont été suivies de l`arrestation de plusieurs hauts responsables du camp Gbagbo, dont le secrétaire général du FPI, Laurent Akoun, condamné à six mois de prison ferme pour "trouble de l`ordre public".
Cinquante-quatre civils et 19 militaires ont aussi été arrêtés et sont inculpés, notamment pour "attentat contre la sûreté de l`Etat", à la suite de ces attaques.
Nous reviendrons.
Claude Millé, correspondant au Ghana, avec une source jointe sur place.