Urgent - Côte d’Ivoire : Simone Gbagbo transferée d’urgence à la Pisam. Son diagnostic vital serait engagé

Par IvoireBusiness - Simone Gbagbo, torturée à Odiennée, transferée d’urgence à Abidjan.

Par communiqué de presse daté du 2 mai 2013, Me Habiba Touré et Me Ange Rodrigue Dadjé, Conseils de Simone Ehivet Gbagbo, informaient l’opinion nationale et internationale, que l’ex-Première Dame était transférée à Abidjan hier, pour recevoir des soins à la polyclinique internationale la PISAM.
« A la suite de problèmes de santé affectant (leur cliente), il a été sollicité auprès des autorités ivoiriennes son transfert médical à Abidjan », informent les Conseils de Simone Ehivet Gbagbo.
Et ils précisent que « Mme Simone Ehivet Gbagbo suivra donc un traitement médical, à la demande de ses Conseils, à Abidjan ».
Selon nos informations, Simone Ehivet Gbagbo serait arrivé à la Pisam dans un état comateux, suite aux séances de torture administrée par ses géoliers. L'ex-Première Dame serait dans un état lamentable. Elle serait même entre la vie et la mort. Son diagnostic vital selon nos sources, serait à ce stade engagé. D’où la célérité avec laquelle le régime à accédé à la demande de ses Conseils pour éviter qu'elle ne meurt en prison.
C'est la première fois que Simone Ehivet Gbagbo est de retour à Abidjan depuis sa déportation à Odienné, au Nord de la Côte d’Ivoire, le 23 avril 2011.
La réaction du ministre de la Justice, des droits de l’Homme et des libertés publiques, Coulibaly Gnénéma Mamadou ne s’est pas fait attendre: « Nous avons donné notre accord parce qu’elle a besoin de soins médicaux », a-t-il expliqué.
Pour rappel, la justice ivoirienne accuse l’ex-Première Dame de vol aggravé, détournement de deniers publics, concussion, pillage et atteinte à l'économie nationale, depuis le 18 août 2011.
Ces mêmes charges s’appliquent au Président Laurent Gbagbo.
Par ailleurs, depuis le 22 novembre 2012, la Cour pénale internationale (Cpi) a émis un mandat d'arrêt international contre elle.
Mandat qui n’a jusque-là pas encore été exécuté par le régime Ouattara.

Eric Lassale