URGENT – ALEPE : Tirs jeudi à Alépé entre FRCI et Combattants armés non identifiés. 3 morts côté FRCI

Le 18 octobre 2012 par IVOIREBUSINESS Alépé – Des tirs d’armes lourdes et d’ames automatiques ont été entendus tôt ce matin entre 3h et 4h du matin

Combattants armés non identifiés.

Le 18 octobre 2012 par IVOIREBUSINESS Alépé – Des tirs d’armes lourdes et d’ames automatiques ont été entendus tôt ce matin entre 3h et 4h du matin

(locale et GMT) à Alépé, ville située à 45km d’Abidjan, a-t-on appris selon une source jointe sur place.
Selon nos informations, des combats d’une rare violence ont opposé des combattants armés non identifiés et les FRCI de la ville, se soldant par 3 morts et plusieurs blessés côté FRCI. D’autres sources comme l’AIP parlent d’ 1 mort coté assaillants.
L’altercation a eu lieu au poste FRCI de Grand Alepé. Les combattants, une dizaine, auraient refusé d’obtempérer et auraient fait feu sur les FRCI à ce barrage. Il se sont ensuite évanouis dans la nature avec des armes et des munitions pris sur les FRCI.
Quatre jours plus tôt, dans la nuit du 14 au 15 octobre dernier, la ville de Bonoua (59 km à l’Est d’Abidjan) et la centrale thermique d’AZITO à Abidjan, avaient été l’objet d’attaques à l’arme par des combattants armés non identifiés.
L’attaque de Bouna, qui avait débuté vers 22h30 locales s’était poursuivie jusqu’au petit matin, faisant 5 morts côté FRCI. Les combattants s’étaient ensuite évanouis dans la nature avec armes et des munitions.
L’attaque contre la centrale thermique d’AZITO avait elle commencé vers 3h du matin locales et GMT. Et selon le directeur d’Azito, Marc Clissen, la centrale avait subi d’importants dommages qui ont réduit de moitié sa capacité. «Le système détection feu a été endommagé et une turbine à gaz est hors service, elle a été attaquée à la grenade», a-t-il détaillé à la presse. « Aujourd’hui, a-t-il précisé, la capacité été réduite de moitié». Aucun membre du commando invisible n’avait été arrêté, mais le gouvernement avait parlé de « 8 assaillants arrêtés, dont deux policiers, deux gendarmes, et deux militaires, tous habillés dans les nouvelles tenues militaires.
Aucune preuve des arrestations des assaillants n’a jusqu’à présent été montrée par le gouvernement, ce qui selon des analystes est la preuve d’un bilan gouvernemental peu fiable.

Eric Lassale avec une source jointe sur place