UN MINISTRE DE BEDIE REJOINT LE RDR CAR SA MERE EST DJOULA: ZAPKA KOMENAN « J’AI CHOISI LE RDR CAR LES MILITANTS DU RDR SONT MAJORITAIREMENT DJOULA COMME MA MÈRE »

Le 20 mars 2013 par Correspondance particulière - LE RDR, UN PARTI DE DJOULA SELON ZAPKA KOMENAN.

PHOTO: LE MINISTRE ZAPKA KOMENAN ET LE PRÉSIDENT BEDIÉ.

M. Roland Zakpa Komenan, ancien ministre des Sports de Bédié, candidat du RDR aux régionales de Divo, opposant du candidat PDCI Babli Dominique, a eu cette intervention digne de figurer dans les annales du bêtisier 2013 de la Côte d’Ivoire, version délestage culturel et rattrapage continu.

Voici, extrait d’une interview la justification de son choix. Je me suis juste permis une petite correction grammaticale, concordance des temps oblige pour ne pas humilier plus que nécessaire ce professeur qui bien qu’à la retraite n’a pas encore abandonné le pupitre et la craie, pour suppléer au manque de professeurs.rattrapage oblige encore, beaucoup ont été mis au chômage et les salaires ne suivent pas pour les autres…

Voici donc la perle du jour :
« J’ai choisi le Rdr parce que c’est un parti très implanté à Divo et dans tout le pays. En plus, les militants du Rdr sont majoritairement des ressortissants Malinké comme ma mère. Donc en choisissant le Rdr, c’est comme si je retournais à Médine - comme le Prophète Mohamed- pour prendre la bénédiction maternelle et venir régner sur le Loh-Djiboua. »

« Pour prendre la bénédiction maternelle »,curieuse expression : il me semble qu’un fils demande la bénédiction à son père ou sa mère, qui vous la donne, et donc ce dernier reçoit la bénédiction, il ne la prend pas !
Sans le dire, ce Monsieur nous apprend déjà qu’il a les faveurs du parti et qu’il vient sur un terrain qui lui est acquis. Pas forcément selon le droit ivoirien, mais selon les nouveaux critères qui font de tous les étrangers et allogènes de futurs électeurs RDR, au mépris de la Constitution ivoirienne. Mais cette dernière à bon dos, depuis belle lurette ! On ne s’en sert que pour parler avec l’Occident, préparer des élections « honnêtes » et faire semblant de gouverner et d’habiter encore un pays de droit !

Une contribution de Shlomit Abel

NB: Le titre est de la rédaction.