TRIBUNE: LA CONSPIRATION CONTRE LA CÔTE D'IVOIRE, PAR BERNARD DOZA

Le 08 février 2013 par Correspondance particulière - La conspiration contre la Côte-d‘Ivoire.

Depuis quelques temps, des arrestations de grande envergure s’opèrent, dans les rangs de l’opposition ivoirienne en exil vers notre pays occupé, par un régime fasciste.
Organisées par des hommes du pouvoir en mission, ces opérations politiques commanditées se font en symbiose avec des médias de droite (porte-voix du RHDP).
Ce sont des militants encagoulés dans le métier de journalisme, qui dénoncent à tout va, des intellectuels et des hommes politiques de gauche, impliqués dit-on, dans des complots de déstabilisation du pouvoir de Dramane Ouattara.
Tout ceci a pour objectif de saper le moral du peuple ivoirien. Et surtout de la résistance au régime tribaliste et génocidaire d’Abidjan, qui terrorise la Côte d‘Ivoire depuis le 11 avril 2011.
Traumatisés par la violence aveugle et la trahison des cadres pro-Gbagbo, les ivoiriens n’ont plus bougé.
A Abidjan (malgré l‘indignation générale), lorsque Laurent Gbagbo a été déporté en novembre 2012 vers la prison impérialiste de la Haye, personne n‘a bougé.
Personne ne réagit quand une manifestation publique de l’opposition est agressée sauvagement par des nervis du RDR à Yopougon, faisant plusieurs blessés graves.
Pendant ce temps, c’est à Duékoué dans le silence des médias que s’organise le génocide des Wè, des paysans de l’Ouest ivoirien expropriés de leurs terres par les FRCI.

Aujourd’hui s‘achève le temps de la pacification totale de notre pays par les forces FRCI.
C’est Dramane Ouattara dit président de la CEDEAO, qui a organisé la pression sur les chefs d’états de la sous-région.
Ainsi, il a contraint John Dramani, le président du Ghana voisin, à devenir un collabo de la police politique d’Abidjan, en livrant les exilés ivoiriens à la dictature.
Journaliste politique, moi, j’ai toujours confiance dans la détermination des jeunes résistants ivoiriens qui ont combattu les soldats de quatre armées étrangères (pendant trois mois) dans la ville d’Abidjan.
Et je sais que tôt ou tard, ces jeunes gens viendront à bout de la dictature de Dramane Ouattara qui s’est emparée de notre pays un certain 11 avril 2011.

Une contribution de Bernard DOZA,
Journaliste-écrivain, en retrait à Cotonou