Taux de bancarisation / Souleymane Diarrassouba, président de APBEF-CI admet : ‘’Malgré les efforts fournis, c‘est encore faible’’

Publié le Jeudi 28 Mars 2013.

Publié le jeudi 28 mars 2013 | L’intelligent d’Abidjan - Le taux de bancarisation est encore faible.

L’Association professionnelle des banques et établissements financiers de Côte d’Ivoire (APBEF-CI) a tenu sa rentrée officielle le lundi 25 mars 2013, à son siège sis à Abidjan-Plateau. Au cours de cette rentrée, le président de l’APBEF-CI, Souleymane Diarrassouba, a fait un bilan de l’exercice écoulé. ‘’2012 a vu l’arrivée de grands groupes bancaires subsahariens et de l’Afrique du Nord. Ce qui a permis la création de plus de 620 agences, avec une augmentation du nombre de compte à 130%’’ a-t-il argumenté. Pour Souleymane Diarrassouba, le taux de bancarisation en Côte d’Ivoire, qui était de 14% en 2011, devrait s’améliorer au fil des ans. Même s’il a admis que ‘’malgré les efforts fournis, le taux de bancarisation reste encore faible’’. Cette cérémonie qui marque le début des activités de l’APBEF-CI, au titre de l’année 2013, a servi de cadre pour exposer les actions économiques menées tant au niveau national que régional par l’Association. Au plan national, l’APBEF- CI note l’amélioration de l’environnement sécuritaire et des affaires avec la mise en place du Tribunal de commerce, la réactivation du CEPICI et la mise en œuvre d’une commission en charge de l’amélioration du classement au Doing Business et d’une autre en charge du Millenium challenge corporation (MCC). A cela, il faut ajouter les décisions prises au plan régional concernent la baisse du ratio de transformation à 50% contre 75% par la Banque centrale. Au titre des actions à mener pour l’année en cours, Souleymane Diarrassouba compte créer un observatoire pour le suivi des recommandations du forum portant sur le financement du logement, une formation à l’élaboration d’une matrice des risques fiscaux. Sans oublier la signature d’un partenariat avec l’Etat pour le financement de la commande publique. Selon le président de l’APBEF-CI, l’objectif de l’année 2013 est que le taux de progression soit au-dessus du taux de croissance en Côte d’Ivoire.
S.K