Sur France 24, hier / Réunion du Groupe consultatif sur le PND : Daniel Kablan Duncan fait le point des retombées pour la Côte d’Ivoire

Publié le vendredi 7 decembre 2012 | L'intelligent d'Abidjan - Invité sur le plateau de France 24 hier jeudi 6 décembre 2012, le Premier ministre Daniel Kablan Duncan a fait un bilan positif des travaux du

Groupe consultatif sur la mobilisation des ressources nécessaires pour la mise en œuvre du Programme National de développement (PND) de la Côte d`Ivoire (2012-2015), qui s’est tenu à Paris.

Le Premier ministre Daniel Kablan Duncan s’est réjoui des engagements fermes pris par les bailleurs de fonds, en vue d’appuyer le développement de la Côte d’Ivoire. «Ce sont des engagements fermes qui nous ont été donnés par les bailleurs de fonds. La Banque Mondiale a décidé de financer à hauteur de 1 milliard de dollars, la Banque africaine de développement a décidé de verser 1 milliard de dollars et la Banque islamique de développement, 1 milliard de dollars, soit 500 milliards de FCFA. Rien qu’avec ces trois nous couvrons déjà les besoins, mais il y a eu, en plus de cela toutes les organisations du système des Nations-Unies, les bailleurs de fonds bilatéraux et les amis de la Côte d’Ivoire», a fait savoir le chef du gouvernement ivoirien. A propos du transfèrement de Mme Simone Gbagbo à La Haye, le Premier ministre ivoirien a réaffirmé que le gouvernement entend, «par principe de solidarité», examiner l’ensemble du dossier avant de prendre une position. Concernant la notion de «justice des vainqueurs», Kablan Duncan s’est inscrit en faux contre ces assertions. «Ceux qui sont sur le terrain savent les décisions qui ont été prises pour des gens de tous les camps (…) Le chef de l’Etat Ouattara l’a indiqué, pas d’impunité (…) Vous ne pouvez pas assurer le développement à terme de la Côte d’Ivoire si vous restez dans la culture antérieure de l’impunité», a-t-il dit. A la question de savoir si les militaires pro-Ouattara seront poursuivis et punis, Daniel Kablan Duncan a été très clair : «Ce sera fait et ça été fait».

Olivier D