Souleïmane Coty Diakité aux ‘’États généraux de la presse’’ : “Les conclusions connaîtront un meilleur sort”

Publié le vendredi 31 aout 2012 | Nord-Sud - Les ‘’États généraux de la presse’’ ivoirienne ont ouvert leurs portes, hier, à Yamoussoukro. Le ministre de la Communication, Souleïmane Coty

Diakité, a réaffirmé l’engagement de l’Etat, à l’origine des assisses, à faire aboutir les recommandations et conclusions.

Journalistes aux aux ‘’États généraux de la presse’’ à Yamoussoukro le 30 août 2012.

Publié le vendredi 31 aout 2012 | Nord-Sud - Les ‘’États généraux de la presse’’ ivoirienne ont ouvert leurs portes, hier, à Yamoussoukro. Le ministre de la Communication, Souleïmane Coty

Diakité, a réaffirmé l’engagement de l’Etat, à l’origine des assisses, à faire aboutir les recommandations et conclusions.

1992-2012. Deux décennies après les assises de Yamoussoukro autour du «Rôle du printemps de la presse» qui ont permis la mise en place d’un code d’éthique et de la déontologie du métier, les journalistes se sont à nouveau réunis dans la capitale politique. Objectif, «faire émerger une presse plus professionnelle», indexée à tort ou à raison comme un des responsables de la grave crise postélectorale qu’a connue le pays. A cet effet, le ministre de la Communication, Souleïmane Coty Diakité, a réitéré l’engagement des autorités à tout mettre en œuvre pour une application entière des résolutions qui découleront des débats. «Je veux rassurer d’avance que les conclusions et les recommandations des ‘’Etats généraux de la presse’’ connaîtront un meilleur sort que celui d’être rangé dans des placards», a tranquillisé le maire d’Odienné. A cet effet, il s’est dit ouvert à l’idée d’établir un comité de suivi de la mise en œuvre des recommandations qui en découleront. Car, a-t-il relevé, ce rendez-vous est le témoignage de l’attachement «à la bonne santé de la presse nationale». Il permettra, selon lui, de cibler les mesures les plus pertinentes et les plus urgentes à pren¬dre. Le président du comité scientifique, Samba Koné, a expliqué sa méthode. «Nous avons écouté des chefs d’entreprise de presse, des responsables d’organisations professionnelles, les journalistes. Des mem-bres d’organisations de la société civile nous ont accompagnés dans notre démarche», a-t-il éclairé. Le comité scientifique a aussi indiqué qu’il a bénéficié de l’apport de l’ex-président de l’Assemblée nationale, Mamadou Koulibaly, et des ministres Laurent Dona Fologo, Auguste Sévérin Miremont, Danielle Boni Claverie, Séry Bailly, Martine Coffi-Studer et Ibrahim Sy Savané. Au nom du Premier ministre, Me Jeannot Ahoussou-Kouadio, le ministre de l’Environnement, Allah Kouadio Rémi, a invité les uns et les autres à s’inscrire dans la valorisation de la profession. Juste après la cérémonie d’ouverture à laquelle a pris part tout le gotha de la presse nationale, les cinq commissions (juridique et réglementaire, pratique professionnelle et conditions d’exercice, environnement économique, financier et social, régulation et autorégulation, perspective de la presse écrite à l’ère du numérique) ont travaillé avec tous ceux qui ont voulu faire des modifications. Le rapport du comité scientifique a été passé au peigne fin dans une ambiance bon enfant. Dans l’après-midi, les rapports ont été présentés en plénière suivis d’échanges. Ce matin, le travail final sera présenté et adopté. La fin des assises est prévue pour 16h 30.

Sanou A., envoyé spécial à Yamoussoukro