Situation des droits de l`homme en Côte d`Ivoire : L`ambassadeur Carter 3 exprime la préoccupation des Etats-Unis

Publié le samedi 18 juin 2011 | Le Nouveau Réveil - La situation des droits de l'homme en Côte d'Ivoire préoccupe les autorités américaines. C'est ce qu'a affirmé hier, l'ambassadeur Carter 3, au

terme d'une audience avec le président de la République, Alassane Ouattara.

Philipp Carter III, ambassadeur des Usa en Côte d'Ivoire.

Publié le samedi 18 juin 2011 | Le Nouveau Réveil - La situation des droits de l'homme en Côte d'Ivoire préoccupe les autorités américaines. C'est ce qu'a affirmé hier, l'ambassadeur Carter 3, au

terme d'une audience avec le président de la République, Alassane Ouattara.

"J'étais ici pour présenter le nouveau chef de notre section politique économique. C'était un échange sur beaucoup de questions auxquelles le gouvernement doit faire face. Des questions de réformes économiques, réformes des questions de sécurité, questions des droits de l'Homme, les affaires commerciales. Nous avons fait un petit tour d'horizon avec le président de la République. Nous sommes en train de préciser notre programme d'engagement avec la Côte d'Ivoire, avec les questions d'assistance économique, parce que nous sommes en train de reconstruire franchement un programme d'assistance bilatérale avec la Côte d'Ivoire dans les domaines économiques, sociaux et militaires. Ça va prendre un peu de temps, beaucoup de dialogue, parce que nous voulons cibler les ressources que nous sommes en train de trouver pour aider le redémarrage de la Côte d'Ivoire. La question des droits de l'Homme est très importante. C'est la pierre angulaire des relations bilatérales avec la Côte d'Ivoire. Nous avons vu le rapport de Human Rights Watch, des Nations Unies.

Nous avons constaté aussi la déclaration du gouvernement avant-hier sur ces questions qui sont très importantes. C'est clair que le gouvernement de Côte d'Ivoire est très ouvert. Il invite tout un groupe à faire des rapports. Il y a des débats mais c'est une bonne chose. C'est très important d'avoir un dialogue ouvert avec tous les membres de la société civile, toutes les Ong internationales, pour aborder les questions des droits de l'Homme parce que c'est un travail qui continue. Nous avons des défis aux Etats-Unis avec les questions des droits de l'Homme. Il faut avoir un dialogue avec la société civile. C'est clair qu'Alassane Ouattara veut avoir ce dialogue et nous sommes ici pour soutenir ce dialogue", a t il déclaré.

Propos recueillis par Jules Claver Aka
Impact de la crise sur les entreprises, plus de 938 milliards F de dommages, selon le patronat / Dosso Moussa (ministre de l`Industrie) : “L`Etat est obligé de mettre la main à la poche”
Publié le samedi 18 juin 2011 | Le Nouveau Réveil
"…Le bilan provisoire des dommages directs et indirects subis par les entreprises sans les Pme-Pmi, pendant la crise, se chiffre à plus de 938 milliards F. Les dommages directs sont estimés à 108 milliards F", a confié, hier au Plateau, le président du Conseil d'administration (Pca) de la Confédération générale des entreprises de Côte d'Ivoire (Cgeci), Jean Kacou Diagou. Au terme d'une rencontre entre cette organisation du secteur privé ivoirien, et le ministre de l'Industrie et du développement du secteur privé, Dosso Moussa. En effet, de l'avis de Kacou Diagou, le secteur privé "a remis au ministre un document qui évalue l'impact de la crise qui ne prend pas en compte les Pme-Pmi, puisqu'elles ont un ministère qui s'en occupe. En 2004, les dommages étaient moins importants. Des mesures fiscales avaient alors été prises par l'Etat. Mais cette fois, les dommages sont énormes et nous souhaitons un dédommagement direct pour permettre aux entreprises de relancer leurs activités. Elles ont subi des pertes sèches. Puisque des salaires ont été payés. Même si les employés n'ont pas travaillé…Nous devrons pour cela établir des bilans clairs. Quoique chaque entreprise ait subi des dommages". Le représentant du gouvernement, Dosso Moussa, a clairement exprimé les intentions de l'Etat ivoirien, contraint de soutenir les entreprises. "Que veut l'Etat de Côte d'Ivoire. L'Etat ivoirien veut faire du secteur privé? le moteur de la croissance. Il est donc obligé de mettre la main à la poche. Il faut que cela soit fait conformément à ce que nous voulons. Nous devons les accompagner. Une loi des finances en élaboration au ministère de l'Economie et des finances qui prend en compte les résultats des discussions entre le secteur privé et l'Etat", a-t-il déclaré.

Parfait Tadjau