Service civique national: PRÈS DE 3 000 ÉLÉMENTS ENCASERNES À L’UNIVERSITE D’ABOBO-ADJAMÉ

Le 21 mai 2011 par Fraternité matin - Bien qu’ayant été fermée par le gouvernement en vue d’être rénovée, l’université d’Abobo-Adjamé fait office de caserne, pour environ 3000

De fraternité matin. Près de 3000 éléments encasernés à l'université d'Abobo-Adjamé.

Le 21 mai 2011 par Fraternité matin - Bien qu’ayant été fermée par le gouvernement en vue d’être rénovée, l’université d’Abobo-Adjamé fait office de caserne, pour environ 3000

démobilisés et prêts pour le service civique national. Jeudi, une cérémonie de remise volontaire d’armes par une vingtaine de combattants ayant prêté main forte aux Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci), s’y est déroulée. Le porte-parole des chefs de guerre d’Abobo, Traoré Issa, en a profité pour réitérer l’appel aux jeunes gens qui traînent encore les pieds, à suivre cet exemple. «Que ce geste inspire ceux qui traînent encore pour rendre les armes. Ils doivent s’exécuter rapidement pour être enregistrés en vue du service civique national», a-t-il lancé. Cette action vise, selon Traoré Issa, à mettre fin à l’anarchie qui règne actuellement, du fait de la détention d’armes par plusieurs individus dans les rues en treillis ou pas. Et de mentionner: «Ceci permettra de mieux contrôler les éléments et dénicher les individus malintentionnés qui perpètrent des actes peu recommandables, sèment la terreur et pour lesquels les Frci sont quelquefois pointées du doigt par les populations». Cette opération de démobilisation et d’encasernement est l’initiative de cinq chefs de guerre de la zone d’Abobo: les commandants Bolo, Hamed Libérien, Gaza, Kabila et le porte-parole sus-mentionné. Les démobilisés d’Abobo, sont encasernés et consignés sur deux différents sites, dont l’université d’Abobo-Adjamé. Ils sont nourris et soignés grâce aux cotisations des différents chefs des Frci et à de bonnes volontés. Le civisme et la discipline leur sont enseignés par des éléments des ex-Forces de défense et de sécurité (ex-Fds). En attendant leur réinsertion qui est du ressort du gouvernement, à en croire le porte-parole des Frci. Avant d’expliquer que leur présence en ce milieu universitaire participe surtout de sa sécurisation contre les vols et les pillages en tous genres.
NARCISSE ANGAN
CORRESPONDANT