Scandale : La veuve du vieux Ménékré dépouillée de tous ses biens

La veuve de Vieux Menekre est en ce moment en détresse depuis la mort de ce dernier et crie au secours, selon les révélations du journal pressecotedivoire.

Dame Gohié Marie Brigitte, de son vrai nom, veuve du défunt artiste-chanteur Kadi Célestin alias Vieux Ménékré ou Dr Vis-à-vis, a eu un entretien avec notre confrère le jeudi 29 août 2024 dans son village natal de Barouhio en plein cœur de Gagnoa.
Agée de 64 ans, elle a évoqué les nombreux défis auxquels elle est confrontée depuis le décès de son mari. « J’ai choisi de retourner dans mon village natal, Barouhio, parce que je n’avais aucune garantie d’être traitée comme mon mari le faisait de son vivant. D’ailleurs, seulement quelques jours après l’enterrement de mon mari, j’ai été abandonnée à mon propre sort par mes beaux du village de Ménékré », a-t-elle révélé, les larmes aux yeux.
La veuve garde un mauvais souvenir des dons reçus lors des obsèques de son époux. « J’ai été dépouillée de tous les dons qui m’ont été faits, alors que mon mari avait presque offert tous les appareils électroménagers que mes beaux lui demandaient. Malgré sa gentillesse légendaire, j’ai été contrainte de quitter le village de Ménékré sous la menace d’être exposée à la famine si je restais », a-t-elle insisté. Elle a rappelé qu’elle partageait avec son défunt époux la nourriture offerte par l'animateur John Jay.
Les difficultés de Gohié Marie Brigitte ne se limitent pas à l’alimentation. « Je peine également à me vêtir convenablement, car les pagnes et autres vêtements achetés par mon mari, Dr Vis-à-vis, sont enfermés dans notre maison du village de Ménékré. Je n’ai pas pu les récupérer avant de venir chez mes parents. Je souhaite retourner un jour à Ménékré pour récupérer mes biens que je considère comme des legs de mon défunt époux », a-t-elle souligné. 
Elle appelle par ailleurs les personnes de bonne volonté et les connaissances de Vieux Ménékré à lui apporter des vivres et un soutien financier pour aider sa famille biologique, qui peine à subvenir à ses besoins quotidiens.
Nous y reviendrons.

Éric Lassale