SCANDALE A LA CPI – IMAGES DES VIOLENCES DU KENYA AJOUTÉES PAR L’ACCUSATION CONTRE GBAGBO: BENSOUDA RECONNAIT LES FAITS
Le 25 février 2013 par IVOIREBUSINESS - BENSOUDA DOIT DÉMISSIONNER. GBAGBO DOIT ÊTRE LIBÉRÉ.
BENSOUDA RECONNAIT AVOIR MANIPULE LES FAITS A JEUNE AFRIQUE. LA PROCÉDURE CONTRE GBAGBO DOIT ÊTRE FRAPPÉE DE NULLITÉ CAR L'ACCUSATION A FAIT DU FAUX.
Comme on l’a abondamment dit sur IVOIREBUSINESS, Me Emmanuel Altit a accusé la semaine dernière la procureure Fatou Bensouda, d’avoir accusé le Président Laurent Gbagbo de crimes commis au Kenya. La procureure de la CPI a en effet versé au dossier d’accusation contre Gbagbo, des images de violences commises au Kenya. Laurent Gbagbo a donc selon elle, commis des crimes de sang au Kenya.
L’information de cette accusation étrange a fait le tour du monde et plusieurs medias dont Jeune Afrique, se sont intéressés à la question.
François Soudan de Jeune Afrique a interviewé Fatou Bensouda. Cette dernière a reconnu les faits de manipulation et déclaré qu’elle lui a été «remise par mégarde» par un témoin.
En conséquence, elle décide que « cet élément, elle ne s’en servira plus », poursuit François Soudan.
Par cette réponse, le procureur de la Cpi reconnaît honteusement que la révélation faite par la défense du président Gbagbo est avérée. C’est un aveu gravissime. En réalité, la procureure de la Cpi a été prise là en flagrant délit de manipulation des faits. Et le fait de dire qu’elle ne s’en servira plus ne peut la disculper. Car il est admissible qu’à ce niveau de responsabilité, on fasse preuve d’une si grande légèreté. Vu que la vie d’éminentes personnalités se joue à la Cpi.
Le président Gbagbo à La Haye, c’est le coeur d’une frange importante de la population de Côte d’Ivoire qui bat. Jouer ainsi avec sa vie, c’est jouer avec l’avenir de la Côte d’Ivoire. L’avenir de toute une nation.
C’est pourquoi FATOU BENSOUDA DEVRAIT POUR SA PROPRE DIGNITÉ, POUR LE RESPECT DE SA CHARGE DE MAGISTRATE, POUR LA CRÉDIBILITÉ DE LA COUR PÉNALE INTERNATIONALE, DÉMISSIONNER DE SON POSTE DE PROCUREURE DE LA CPI.
Par ailleurs, la CPI doit impérativement tenir compte de cet aveu de manipulation par Fatou Bensouda, pour annuler LA PROCÉDURE CONTRE LAURENT GBAGBO, CAR C’EST LA PREUVE QUE TOUT LE DOSSIER D’ACCUSATION CONTRE LUI EST FAUX.
LE PRÉSIDENT LAURENT GBAGBO DOIT DONC ÊTRE LIBÉRÉ ET REGAGNER LA CÔTE D’IVOIRE POUR PARTICIPER A LA RÉCONCILIATION NATIONALE.
Michèle Laffont,
Correspondante aux Pays Bas