Scandale des dechets toxiques: Le ministre Adama Bictogo accusé de "faux, usage de faux, détournements de fonds, recel et complicité " (Jeune Afrique)
Le 21 mai 2012 par Jeuneafrique.com - Dans son numéro 2680, en kiosque du 20 au 26 mai 2012, Jeune Afrique enquête sur les suite de l’affaire Trafigura, du nom de la société
Le 21 mai 2012 par Jeuneafrique.com - Dans son numéro 2680, en kiosque du 20 au 26 mai 2012, Jeune Afrique enquête sur les suite de l’affaire Trafigura, du nom de la société
néerlandaise affréteuse d’un cargo de produits polluants (le Probo Koala). Six ans après son déclenchement, quelque 6000 victimes réclament toujours leur indemnisation à la suite du déversement de ces déchets dans les différentes décharges de la capitale économique ivoirienne.
Les déchets toxiques n’en finissent plus d’empoisonner la vie des Ivoiriens. Six ans après le déclenchement de l’affaire Trafigura, du nom de la société néerlandaise affréteuse d’un cargo de produits polluants (le Probo Koala), quelque 6000 victimes réclament toujours leur indemnisation à la suite du déversement de ces déchets dans les différentes décharges de la capitale économique ivoirienne.
En juillet 2011, le président du Réseau national pour la défense des victimes de déchets toxiques (Renadvidet), Charles Koffi, a déposé une plainte devant le tribunal de première instance d’Abidjan pour ne pas avoir reçu l’intégralité des dédommagements accordés par Trafigura. Sur un total de 22, 5 milliards de F CFA, environ 4,65 milliards de FCFA ne sont jamais parvenus aux victimes – soit 7 millions d’euros.
Cette plainte a donné lieu à une enquête de la Direction de la police économique et financière dont Jeune Afrique s’est procuré une copie. Le 16 février 2012, les officiers de police Amara Sanogo et Claire Marie Isabelle Adje ont remis leurs conclusions au procureur de la République, Simplice Koffi Kouadio. Ils recommandent des poursuites pour « faux, usage de faux, détournements de fonds, recel et complicité » à l’encontre de trois personnalités : Claude Gohourou, un leader estudiantin pro-Gbagbo aujourd’hui en exil, Cheick Oumar Kone, le patron du célèbre club de football de l’Africa Sports et du groupe Koneco (transferts d’argent, sécurité, tourisme), et Adama Bictogo, le ministre de l’Intégration africaine.
Par Pascal Airault
NB : Le titre est de la rédaction.
Lisez l’enquête de Jeune Afrique dans l’édition en kiosque du 20 au 26 mai 2012 (n°2680).
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