Scandale au Centre national de transfusion sanguine / Plusieurs poches de sang volées et vendues à 30 mille FCfa - Des individus interpellés, un suspect en fuite

Publié le jeudi 23 février 2012 | Soir Info - La Police sanitaire vient de mettre le grappin sur plusieurs individus suspectés d'avoir frauduleusement fait sortir des centaines de poches de sang des locaux du Centre national de transfusion

Publié le jeudi 23 février 2012 | Soir Info - La Police sanitaire vient de mettre le grappin sur plusieurs individus suspectés d'avoir frauduleusement fait sortir des centaines de poches de sang des locaux du Centre national de transfusion

sanguine (Cnts), situé à Treichville. Si Menega et Doudou, respectivement coursiers des hôpitaux généraux de San Pedro et d'Ayamé, sont en garde à vue pour la suite des investigations, Gnohou Jean-Paul, technicien de surface au Cnts, considéré comme le cerveau de la bande, a pris la fuite, après une première interpellation de la Police sanitaire. Pour se rendre compte des activités illicites dudit réseau, il faut remonter au début du mois de janvier au cours duquel des poches de sang disparaissaient régulièrement. Gnohou Jean-Paul les faisait sortir discrètement avec la complicité des vigiles, en détenant de faux bons de commande et de sortie. Au lieu de trois mille (3.000) francs Cfa, Gnohou et ses complices qui créent de ce fait une pénurie, vendent les poches de sang à trente mille (30.000) francs Cfa. Les responsables du Cnts qui ne comprenaient pas les raisons de la pénurie de sang, ayant ainsi découvert le pot aux roses, ont aussitôt informé Pr N'Dri-Yoman. Celle-ci a mis en branle la police sanitaire qui continue les investigations pour remonter toute la filière. Selon des sources concordantes, la ministre suit de très près cette affaire et entend frapper fort afin que de telles forfaitures ne se reproduisent plus.

M'BRA Konan

Affaire “804 millions FCFA dus aux doctorants” / Le Trésor et le ministère de l’Enseignement supérieur se renvoient la balle

Publié le jeudi 23 février 2012 | Notre Voie
Les 804 millions FCFA dus à plus de 1200 doctorants depuis novembre 2011, et qui représentent trois années d’arriérés de bourses, ont-ils détournés ? La pression faite sur le Trésor et le ministère de l’Enseigne-ment supérieur et de la Recherche scientifique, par ces doctorants, ces derniers jours, a délié des langues. Suite à un mouvement de protestation qu’ils ont organisé devant le Trésor, au Plateau, mardi dernier, ces doctorants ont été reçus par des responsables du Trésor. Pour ces derniers, la responsabilité du Trésor ne peut être retenue parce que, ont-t-il précisé, toutes les conditions étaient réunies pour que ces doctorants soient payés. Pour ces responsables du Trésor, le bordereau de paiement a été bel et bien transmis par la direction financière et du patrimoine du ministère de l’Enseigne-ment supérieur et de la Recherche scientifique, jusqu’à ce, que pour des raisons inexpliquées, l’ordre venant du cabinet de Bacongo, a été donné de retourner ce bordereau. Pour le Trésor, seule, la direction financière et du patrimoine de ce ministère peut justifier le retour de ce bordereau qui a empêché ces doctorants de toucher enfin leurs arriérés de bourses. Les manifestants se sont ensuite rendus au cabinet du ministre Bacongo, au 20ème étage du ministère de l’Enseigne-ment supérieur, au Plateau. Après de violentes attaques verbales et d’échauffourées entre les doctorants et le directeur adjoint de cabinet, le professeur Abou Karamoko, celui-ci leur confie qu’il n’a ménagé aucun effort pour qu’ils entrent en possession de leurs bourses. Et que la personne la mieux indiquée pour s’expliquer sur cette situation de blocage, c’est le directeur de l’orientation et des bourses, M Seydou Diaby. Celui-ci qui a reçu ces doctorants, a décliné d’emblée sa responsabilité dans cette affaire. Seydou Diaby qui s’est dit surpris par les propos du professeur Abou Karamoko, leur a révélé que l’ordre lui a été donné par sa hiérarchie d’arrêter de délivrer aux doctorants, les attestations de bourses qui permettent aux doctorants de se rendre aux guichets du Trésor pour percevoir leurs dus. Cela deux jours avant le début de l’opération de paiement qui devait démarrer à partir du 2 novembre jusqu’au 4 novembre 2011. Ces sons discordants irritent encore plus ces doctorants qui projettent dans les jours à venir des manifestation de protestations au ministère de l’Enseignement supérieur, notamment à la Direction financière et du patrimoine, dirigée par M Meîté Adama, également directeur intérimaire du Centre régional des œuvres universitaires d’Abidjan (CROU-A).

Charles Bédé