Sécurisation des élections - Affi N’Guessan demande la réquisition de l’armée

Le 21 octobre 2010 par Notre Voie - Le porte-parole du candidat Laurent Gbagbo a dénoncé, hier, la dégradation de l’environnement

Affi N'guessan, président du FPI.

Le 21 octobre 2010 par Notre Voie - Le porte-parole du candidat Laurent Gbagbo a dénoncé, hier, la dégradation de l’environnement

sécuritaire des élections. La sécurisation de la période électorale constitue une préoccupation majeure pour le porte-parole du candidat Laurent Gbagbo. Pascal Affi N’Guessan, qui était, hier, face à la presse au quartier général de son candidat sis à Riviera- Attoban, a invité le gouvernement à réquisitionner l’armée nationale en vue de garantir des élections sécurisées. «Il est extrêmement urgent de réquisitionner toute l’armée nationale pour maintenir l’ordre aux côtés du CCI (ndlr : Centre de commandement intégré) afin de garantir des élections sécurisées et apaisées”. La requête de l’ancien Premier ministre fait suite à des inquiétudes nées d’un constat de terrain qui met en évidence la dégradation de l’environnement sécuritaire. «Alors que la campagne électorale avait démarré dans un environnement bon enfant, on assiste, ces derniers jours, à des actes de provocation, qui, si l’on n’y prend garde, risquent de dégénérer et de compromettre la tenue d’élections apaisées», constate Affi N’Guessan, qui relève que des meetings de responsables de La Majorité Présidentielle ont été perturbés dans plusieurs localités, dont Abobo, Anyama, Port-Bouët, Danané et Korhogo. Cerise sur ce gâteau d’insécurité : la parade des éléments encore armés de la rébellion dans les zones CNO et les mise en scène du RDR. «Les ex-combattants soi-disant encasernés ont été aperçus armés jusqu’aux dents lors de la visite du président-candidat Laurent Gbagbo à Korhogo. Le RDR simule, à l’heure actuelle, des attaques contre certains de ses sièges pour donner des prétextes pour perturber la campagne électorale». Pour le porte-parole du candidat de La Majorité présidentielle, tout doit être mis en œuvre pour assurer la sécurisation de ces élections de sortie de crise et, à l’en croire, il sera irresponsable de laisser la situation se dégrader sans mettre l’armée à contribution. Toujours au chapitre du processus électoral, Affi N’Guessan denonce quelques défaillances constatées dans la distribution des cartes d’électeur et des cartes d’identité, et invite la Commission électorale indépendante (CEI) à prendre les dispositions utiles afin de permettre à tous ceux qui en ont le droit de participer au vote. Aux électeurs, le président du FPI qui avait à ses côtés le député Martin Sokouri Bohui, secrétaire national chargé des élections, demande d’aller retirer sans délai leur carte d’électeur et leur carte d’identité. «Dès maintenant, chacun doit se lever pour aller retirer ses deux documents qui sont d’une importance capitale, d’une part, pour la citoyenneté de chacun d’entre nous et, d’autre part, pour tracer les sillons de l’avenir de notre pays». S’agissant du choix à faire le 31 octobre, Affi N’Guessan n’a pas tari d’arguments de poids pour montrer que le salut de la Côte d’Ivoire passe par Laurent Gbagbo dont les qualités personnelles, l’ambition et la vision pour son pays le placent largement au-dessus de ses adversaires. «Homme de courage, Laurent Gbagbo a un amour profond pour sa patrie pour laquelle il est prêt pour le sacrifice suprême. En visite officielle en Italie, n’a-t-il pas décidé de rentrer immédiatement au pays dès les premières heures de l’attaque du 19 septembre 2002 pour prendre sa place dans la résistance aux côtés du peuple de Côte d’Ivoire ? Là où le reflexe de ses rivaux est de veiller d’abord à assurer leur sécurité personnelle loin des terrains où le devoir les appelle». Junior Dekassan