Sécurisation de l’Ouest ivoirien: Licorne clouée au sol. Elle ne prend pas part aux combats

Publié le mercredi 20 juin 2012 | IVOIREBUSINESS – Selon le quotidien Le Mandat (20/06) proche du régime Ouattara, la force française Licorne

Soldats français de Licorne dans les rues d'Abidjan durant la crise post-électorale.

Publié le mercredi 20 juin 2012 | IVOIREBUSINESS – Selon le quotidien Le Mandat (20/06) proche du régime Ouattara, la force française Licorne

est entrée en action à la frontière ivoiro-libérienne aux côtés des forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) placées à l'ouest sous le commandement du commandant Losséni Fofana.
Et notre confrère d’ajouter que la force Licorne agirait la nuit avec des moyens aériens discrets, à savoir des hélicoptères, pour tenter de localiser les mercenaires et autres combattants armés non-identifiés qui pullulent dans la région.
Une source très proche de l'Élysée contactée par IvoireBusiness a catégoriquement démentie l’information, la qualifiant de mensongère et d’infondée. A aucun moment, la force Licorne n’a pris part à un quelconque ratissage de l’Ouest. Ses hélicoptères sont cloués au sol et les soldats français sont dans la caserne du 43e BIMA.
Ordre express a été donné par le Président François Hollande afin que Licorne ne serve pas à porter à bout de bras le régime Ouattara qui fait face à une rébellion dans l’Ouest ivoirien menée par des combattants armés non identifiés. Il s'agit selon l’Élysée d'une affaire intérieure qui ne concerne pas la France. Elle n'a pas vocation à aider le régime Ouattara à venir à bout de groupes armés non formellement identifiés. Cela est du ressort exclusif des FRCI, l'armée gouvernementale. Telle est selon notre source, la position actuelle de l'Elysée.

Le quotidien Le Mandat a donc fait de l’intox et est pris en flagrant délit de mensonge.
Seuls les casques bleus de l’Onuci se sont engagés à combattre les combattants armés non identifiés à l’ouest. L’information a été donnée par Hervé Ladsous, secrétaire général adjoint de l’Onuci chargé des opérations de maintien de la paix, lors de sa dernière visite à Abidjan à l’occasion de la mort des sept casques bleus de l’Onuci, dans une embuscade à TAÏ, dans l’Ouest ivoirien.

Catherine Balineau