Relance économique de la Côte d’Ivoire: LES PARTENAIRES AU DÉVELOPPEMENT PLAIDENT POUR DES ACTIONS HARMONISÉES

Le 28 septembre 2011 par Fratmat.info - La vice-présidente de la Banque mondiale pour la région Afrique, Mme Obiageli Ezekwesili a indiqué en fin de semaine à Washington, aux

La vice-présidente de la Banque mondiale pour la région Afrique, Mme Obiageli Ezekwesili.

Le 28 septembre 2011 par Fratmat.info - La vice-présidente de la Banque mondiale pour la région Afrique, Mme Obiageli Ezekwesili a indiqué en fin de semaine à Washington, aux

Etats-Unis, l’impérieuse nécessité pour les partenaires au développement de travailler en harmonie pour soutenir la Côte d’Ivoire. L’information est donnée par un communiqué de presse de la deuxième table ronde sur la Côte d’Ivoire organisée en marge des Assemblées annuelles 2011 de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international, dont ww.fratmat.info a eu copie.
Selon Mme Obiageli Ezekwesili, le peuple de Côte d’Ivoire a besoin du soutien sans faille des partenaires au développement, au moment où il sort d’une longue période de stagnation. « Les partenaires au développement doivent rapidement se serrer les coudes pour soutenir les nouvelles autorités et les aider à livrer les dividendes de la paix », a-t-il insisté.

Elle a souligné que le pays d’Houphouët-Boigny est le pivot du développement économique et social de toute la sous-région ouest-africaine, forte d’une population d’environ 100 millions d’habitants. C’est pourquoi, selon elle, « son bien-être est fondamental pour la stabilité et la transformation de bon nombre de ses voisins, du fait des liens économiques et sociaux ».
Le vice-président, Programmes et politiques pays et régions de la Banque africaine de développement, M. Aloysius Ordu, lui aussi a abondé dans le même sens que son collègue de la Banque mondiale.
Pour lui, les partenaires au développement doivent travailler de manière coordonnée pour obtenir des résultats probants pour le peuple ivoirien. « La coordination n’est pas une chose facile. C’est une leçon que nous tirons de toutes les régions du monde. Elle requiert des efforts délibérés de la part de toutes les parties concernées, de même qu’une ferme appropriation et un engagement absolu du gouvernement. Dans le cas de la Côte d’Ivoire, les donateurs présents ont exprimé leur appui positif et ont salué les progrès remarquables réalisés par le nouveau gouvernement ivoirien dans un laps de temps relativement court ».
Ainsi, les partenaires au développement se sont accordés sur les étapes à venir en vue d’appuyer le processus de reconstruction ainsi que le cadre du retour à la paix et à la réconciliation adopté par les nouvelles autorités ivoiriennes. Il s’agit des priorités essentielles du rétablissement de la sécurité et de la satisfaction des besoins humanitaires.
Les partenaires bilatéraux et régionaux, ainsi que les institutions financières internationales, travailleront eux aussi en étroite coopération pour renforcer le programme prioritaire des autorités, qui a pour objet de garantir une forte appropriation et la durabilité des aspects politiques, sécuritaires et économiques du processus de reconstruction et d’édification de la paix.
Dans ce contexte, les partenaires au développement travailleront avec le gouvernement ivoirien pour remettre le pays sur la voie de l’atteinte du point d’achèvement de l’initiative en faveur des pays pauvres très endettés. Cet objectif entraîne la réforme cruciale et nécessaire du secteur du cacao, la mise en place des fondations d’une croissance à long terme partagée, et le regain du leadership pour les économies de la sous-région.

Autrefois moteur de la croissance dans la sous-région, la Côte d’Ivoire a la capacité de retrouver ce rôle. Mais le pays est confronté à de nombreux défis : il sort de près de deux décennies de troubles politiques et de conflits à répétition, de tensions économiques et de négligence des infrastructures. A cela est venue s’ajouter la mal gouvernance.

Théodore Kouadio
koudore@fratmat.info