"REGGAE WEEK-END": "Tribute to the honorable "Robert Nesta Bob Marley"(May 11th 1981-May 11 2012)

Le 11 mai 2012 par IVOIREBUSINESS - Living legend of the most popular third world music of all times, "REGGAE", "Robert Nesta Bob Marley"

BOB MARLEY.

Le 11 mai 2012 par IVOIREBUSINESS - Living legend of the most popular third world music of all times, "REGGAE", "Robert Nesta Bob Marley"

passed away(May 11th 1981) in "Florida"(MIAMI). His music was basically a comfort and relief for the oppressed worldwide! Visionary he was, "Bob marley" forsaw this in his own words: "One brighter morning, when my work is over, I will fly away home"... But death met him on his way in USA(MAY 11TH 1981)... As far as international musical observers are concerned, they keep on asserting that "Bob Marley" is still more popular than when he was alive! Furthermore, he was a messenger and a peculiar poet of all times musically! His music was also a blend of wisdom and consciousness. Let's focus on his lyrics: (LP-survival-1979-1980)!"Some people got plots and schemes. Some people got ways and means. Some people got the facts and claims. Some people got the pride and shame. Yes, we are the survivors, yes the black survival. We are survivors like "Shadrach", "Meschach" and "abednego" thrown in the fire, but never get burnt!(Africa unite):"Africa unite, because we're moving right out "Babylon" and we"re going to our father's land. How good and how pleasant it would be before God and man to see the unification of all africans, as it's been said already. Let it be done right now! ('Wake up and live):"Life is one big road with lots of signs, so when you're riding through the ruts, don't complicate your mind. (Zimbabwé):"Every man got a right to decide his own destiny and in this judgement three is no partiality. So arms in arms, with arms, we will fight this little struggle, because that's the only way we can overcome our little trouble. Meanwhile, one year later, precisely in 1980, "Bob Marley" was the official guest star of "ZIMBAWE" independence celebration, welcome warmly by the nationalist african leader "Robert Mugabe". It seems that "Bob Marley's dream came true at that precise period in "Zimbabwe" with a concert (LIVE) in the capital city of "Zimbabwe", (HARARE), joined in with almost 50.000 people... Definitely, the death of "Bob MARLEY" still remains till now a great loss in the reggae entertainment field!

(Yves T Bouazo)

11 mai 1981- 11 mai 2012 : Bob Marley, 31 ans déjà !

Publié le vendredi 11 mai 2012 | Notre Voie
Le leader des Wailers, Robert Nesta Marley, plus connu sous le nom de Bob Marley, a disparu il y a 31 ans des suites d’un cancer, à Miami (Etats-Unis). Plusieurs espaces chauds d’Abidjan, notamment le Pam’s, Kirikou, Bluetooth (II-Plateaux), Parker Place (Zone 4) mais aussi de simples citoyens commémorent aujourd’hui l’anniversaire de sa mort.
Bob Marley a vendu plus de 200 millions de disques à travers le monde. Il est le plus grand vendeur de disques reggae de l'histoire. Il est né le 6 février 1945 d'une mère noire jamaïcaine et d'un père blanc d'origine anglaise né en Jamaïque, le capitaine de la Royal Navy, Norval Marley.
La carrière

Après les périodes ska et rocksteady – ce qui deviendra le reggae – et ses balbutiements de 1962 à 1968, Bob Marley s’attaque au reggae avec son ensemble les Wailers. Cette période coincide avec la sortie de « Catch a fire » et « Burnin’ » et la séparation d’avec ses compagnons Peter Tosh et Bunny Wailer (1973).
Les portes du succès s’ouvrent à lui avec « Natty dread » (1974), « Live » (1975), « Rastaman vibration » (1976), « Exodus » (1977), « Kaya » (1978), « Babylon by bus » (1978), « Survival » (1979) et « Uprising » (1980)... Après sa mort, des albums à titre posthume ont été sortis, notamment « Confrontation » (1983), « Man in Tokyo » (1991), « Talkin’ blues » (1991), « One Day of Bob Marley » (2001), «Live at the Roxy» (2003) et «Live forever» (2011).
Bob Marley a fait découvrir au monde le reggae, un riche dérivé du blues qui a considérablement influencé la musique populaire occidentale.

L'héritage

Et ce bien plus qu'il est généralement admis (le remix ou dub et le rap sont directement issus du reggae). Sa musique a touché tous les publics, transcendé les genres, comme en témoigne un large culte, encore en pleine expansion dans le monde entier, à la fin du vingtième siècle.
L’œuvre du pape du reggae exprime à l'origine l'affirmation de la dignité et la valorisation de l’identité du peuple noir bafoué par des siècles d'esclavage («Slave driver», «Redemption song»), de colonialisme («Music lesson», «Crazy baldhead») et d'oppression économique («Revolution»). Il incarne, avec le mouvement rastafarien (Positive vibration, War), l'éveil de son peuple à une révolution spirituelle contre un oppresseur qu'il décrit d'abord comme le fruit d'une imposture chrétienne (« Get up, Stand up »), païenne (« Heathen »), capitaliste (« Rat race »), voire corrompu, raciste et hypocrite (« Who the cap fit »).
Avec une authenticité et une force inégalées, il a été la première véritable superstar venue d'un pays pauvre.
Parolier remarquable capable de s'approprier avec naturel des formules du langage populaire, n'hésitant pas à aborder les thèmes les plus universels, Bob reste un symbole d'émancipation, de liberté, de contestation (« Soul rebel ») et de légitime défense (« I shot the Sheriff ») ; supplantant souvent dans l'inconscient collectif des politiciens comme Che Guevara, Marcus Garvey, Nelson Mandela...
Son message est d’abord d'ordre spirituel et culturel, assorti d’une incitation à la consommation du chanvre (« Kaya » et « Easy skanking ») qui fait partie de la culture rastafari.

Marcellin Boguy