Résistance patriotique ivoirienne aux USA : Le CRI-panafricain Usa secoué par de graves dissensions
Le 17 août 2011 par IVOIREBUSINESS – Une querelle de basse échelle secoue présentement le CRI-panafricain USA et pourrait mettre à mal la résistance
Le 17 août 2011 par IVOIREBUSINESS – Une querelle de basse échelle secoue présentement le CRI-panafricain USA et pourrait mettre à mal la résistance
patriotique des ivoiriens dans ce pays pour le retour à la démocratie et à l’Etat de droit en Côte d’Ivoire. Cette querelle qui a éclaté entre le patriote Gnaka Lagoké et Léo Gnawa, président du CRI-panafricain Usa, trouve sa source dans le fiasco de la participation du Cri panafricain à la marche sur le panafricanisme organisée à Harlem par l’honorable Louis Farrakhan, leader de la « Nation of Islam » et grand défenseur de Mouammar Kadhafi, le guide libyen. Le Cri qui devait prendre la parole à la tribune n’a en définitive pas pu le faire, ratant ainsi une occasion en or pour plaider la cause du Président Laurent Gbagbo emprisonné sans chefs d'inculpation et dénoncer la dictature en Côte d’Ivoire depuis l’arrivée d’Alassane Ouattara au pouvoir.
Les deux patriotes se rejettent la responsabilité de ce fiasco et s’en répandent dans toutes les chaumières, alors qu’il leur fallait tout simplement s’asseoir et discuter pour en tirer les conséquences afin que cela ne se répète plus.
Les futures bataillent au pays de l’oncle Sam s’annoncent âpres et doivent absolument être couronnées de succès. L’enjeu ici est de ne pas se tromper de combat.
L’erreur est humaine et apprendre de ses erreurs est parfois une vertu.
Pour une compréhension de la situation, nous vous livrons intégralement la version des protagonistes afin que chacun se fasse sa propre opinion.
Christian Vabé et Didier Gossiho (correspondant permanent aux USA)
Lettre de Gnaka Lagoke à son Excellence Pasacal Kokora :
Excellence,
Je viens par ce courrier pour te faire un compte rendu écrit de la marche "Panafricanism or Perish" qui a eu lieu a Harlem avec comme speaker principal le Leader de Nation of Islam, le Minister Louis Farrakhan.
A la veille de la marche, j'avais exprimé ma désapprobation et ma colère face au comportement de Leo Gnawa, qui a trouvé qu'il était important de faire la promotion du CRI Panafricain-USA que de proposer mon nom comme speaker avec Mr. Akbar Muhammed, après le désistement de Mme Singleton. Il avait alors proposé Mme Asantewa Kwame-Ture pour parler au nom de la Côte d'Ivoire. Au cours de la téléconférence que nous avons eue Leo Gnawa, toi, et moi, j'avais dit que le premier cité, ainsi que ses amis qu'il avait cités a savoir xxxxxx, et xxxxxx avec lesquels ils avait pris la décision de ne pas proposer mon nom comme speaker Ivoirien au rally d'hier, n'étaient pas qualifiés pour prendre une décision d'une telle envergure au nom de la Cote d'Ivoire. J'avais ajouté qu'il aurait du consulter un certain nombre de personnes dont moi. J'avais ajouté que la dame en question que je connais n'avait pas une réputation qui force le respect et l'admiration et que depuis plus de 10 mois que la crise perdure, je ne l'avais pas entendu parler de la situation.
Je suis allé au rally. Je suis arrivé sur les lieux à 112th St and Malcom X Boulevard à 8h45 du matin. J'avais pris la peine de m'inscrire la veille comme un élément de la presse afin de pouvoir faire le reportage pour www.africandiplomacy.com . J'ai communique avec quelques Ivoiriens dont André Vagba, Président de ADDD qui eux avaient programmé de faire une marche avec les membres de Answer Coalition, dirigé par leur coordinateur national Brian Becker, a partir du siège de cette organisation jusqu'au lieu de la marche. Ils y sont arrives un peu plus tard. J'ai eu le temps d'échanger quelques personnes de l'organisation dont Viola Plummer du Mouvement du 12 décembre, qui était l'une des MC, à laquelle Farrakhan a d'ailleurs rendu un vibrant hommage plus tard.
Peu après 10h, les allocutions ont commencé. Pendant plus de deux heures, il n'était mention que de la Libye, de l'Afrique, et du Zimbabwe. Vers 12 h, je vois la dame que Leo Gnawa a choisie de l'autre côté des barres de fer pas loin du podium principal. Aussitôt, elle m'explique que la dame qui faisait la surveillance de ce côté du podium principal lui refuse l'accès, comme me demandant d'intervenir. J'étais à l'intérieur. Lorsque je tourne mon regard vers celle-ci, cette dernière secoue la tête comme pour me dire: "non,non, non..." En ce moment précis, les dés étaient jetés. Ce pourquoi je m''etais énervé s'est confirmé. Lorsque je parlais avec Viola Plummer plus tôt, j'avais vu sur le conducteur de la cérémonie que le nom d'Asantewa n'y figurait pas.....
Ainsi je n'ai pas revu Asantewa plus tard. Je ne sais pas si elle est restée ou si elle est partie.
Le groupe d'Ivoiriens qui étaient là, nous nous sommes sentis frustrés de savoir que les speakers ne faisaient pas allusion à l'Afrique. L'un de ces Ivoiriens me poussait à aller vers les organisateurs pour que je puisse demander à parler pour la Côte d'Ivoire. Ce que j'ai refusé, car ce n'est pas comme cela que j'opère. Je ne suis pas en compétition ni avec personne ni avec Leo Gnawa. Je voulais voir comment tout cela terminerait et si à la fin, Leo Gnawa allait être fier de ses agissements et de sa guerre de positionnement. J'ai fait ce que je pouvais et Dieu m'a aidé. J'ai préféré envoyer à Mr. Akbar Muhammed le message ci-dessous: "
to aakbar314
show details Aug 13 (2 days ago)
This is Gnaka from Ivory Coast. I am in the crowd here in Harlem. Will you please make a reference to the situation? We have not heard so far about the suffering of our people who are hurting. All this started with the bombing of Ivory Coast. Thanks
Sent via BlackBerry from T-Mobile
Environ trente minutes plus tard, peu avant le discours de Farrakhan, Akbar a dit en substance: "Nous avons nos amis de la Côte d'Ivoire qui sont dans la foule. Nous sommes en solidarité avec le peuple de Côte d'Ivoire. Ils ont connu des choses similaires. Plus de trois mille personnes ont été tuées...." Sa référence à la Cote d'Ivoire nous a fait un petit baume au cœur, même si elle n'a pas duré plus de trois minutes...
En somme, l'égoïsme et la jalousie de Leo Gnawa nous ont fait perdre une opportunité de présenter la situation de la Côte d'Ivoire. Croyant me faire du mal, ou me bloquer, il a fait perdre à notre pays, une opportunité incroyable. Je ne l'ai pas aperçu à New York, ni XXXXXXXXX...
Je pensé qu'avec cette bévue Leo Gnawa dévait avoir la décence de faire moins de bruit. Ses faiblesses causent plus de dégât à notre communauté et à notre pays, et détruisent le peu de contribution qu'apporte son dynamisme. Leo Gnawa et son groupe doivent connaitre leur place et savoir ce qu'ils peuvent faire, ce qu'ils ne peuvent pas faire, et accepter d'apprendre auprès de ceux qui font cela de façon continue depuis longtemps. On ne tombe pas dans une affaire du jour au lendemain, et prétendre subitement en être un expert. Pour ma part, j'ai décidé de prendre toutes dispositions utiles afin que son égoïsme et sa jalousie ne nous fassent plus connaitre une telle défaite du point de vue de l'organisation et de la lutte. Et si d'aventure, ils s'entêtent à vouloir user de calomnie et de médisance a mon endroit, advienne que pourra. Merci.
Gnaka Lagoke
Rectificatif de Patriote Gnawa :
Chers amis ressaisissons-nous. Cessons les luttes internes, elles profitent à Ouattara. Si nous voulons faire la résistance, nous sommes obligés de travailler ensemble. Nos frères les dioulas d’en face pour qui j’ai une grande admiration nous ont fait une bonne leçon d’unité. Ça me désole que mon frère Bété me fasse des palabres puérils alors que j’ai réellement de l’admiration pour lui. J’invite mon frère Gnaka Lagoke à une rencontre en privée entre lui et moi pour qu’on fasse la paix. Si mon choix d’une autre personne pour parler au nom du CRI-Panafricain dont il n’est pas membre l’a blessé, je veux lui présenter mes excuses. J’aime et j’admire mon frère Gnaka Lagoké car il a beaucoup fait pour notre communauté. Je refuse de faire palabre à Gnaka car je l’aime beaucoup. Alors, je ne ferai que des rectificatifs sur la situation de la manifestation du 13 Août pour éclairer les uns et les autres.
Le 9 Juillet, Mr Akbar Muhammad, Représentant international de la Nation de l’Islam, à qui j’ai demandé d’être Keynote Speaker à la conférence du CRI Panafricain du 6 Août, m’avait dit qu’il acceptait de le faire et a même proposé que j’envoie un membre de mon organisation(CRI Panarifricain) parler à la manifestation du 13 Aout. Il m’a remis sa carte et je lui ai remis mes contacts téléphonique et email.
Quand j’ai appelé Mr Akbar une semaine plus tard pour demander s’il venait toujours à notre conférence, il m’a dit qu’il était au chevet de sa fille mourante à Tulsa, Oklahoma mais me donnerait une réponse définitive plus tard. Ce qu’il a fait en me laissant un message téléphonique deux jours plus tard m’informant qu’il avait une obligation à Chicago ce même jour du 6 Aout. Mais m’a promis de permettre à mon groupe de parler le 13 Aout. Je l’ai appelé le lendemain et lui est dit qu’il n’y avait pas de problème et que je le contacterai plus tard pour le 13 Aout.
Monsieur Akbar a invité mon organisation le CRI Panafricain à parler le 13 Août, mais nous avons en consensus décidé de laisser Madame Singleton parler à notre place suite à sa participation comme conférencière à notre conférence du 6 Août. Quand le Jeudi 11 Aout, il était clair que Mme Singleton ne pourrait pas parler à notre place, nous avons décidé au CRI Panafricain d’envoyer un des nôtres pour le faire, afin de profiter de l’opportunité pour présenter le CRI Panafricain et faire du Networking avec les activistes sur le terrain. L’un des objectifs du CRI Panafricain est de pousser les organisations et activistes Américains à s’impliquer dans la situation en Côte D’Ivoire.
La personne sur qui notre choix s’est porté, s’était portée volontaire pour aider le CRI Panafricain et nous aider à entrer en contact avec sa base de donnée d’activistes ici aux USA. Elle a d’ailleurs modéré notre conférence du 6 Août.
J’ai personnellement écrit le discours que vous verrez ci-dessous qu’elle devrait simplement lire sans ajouter un seul iota.
Quand j’ai appelé MR Akbar le Mardi pour l’informer de notre choix, j’ai appris que sa fille venait de décédée quelques minutes plus tôt. Je lui ai envoyé un texte-message pour lui présenter mes condoléances en mon nom, au nom du CRI Panafricain et au nom de la résistance Ivoirienne. Le lendemain, je l’ai appelé pour lui présenter mes condoléances. Il fut très touché par mon texte-message et il a promis d’aider notre cause. Il m’a dit qu’il n’avait pas encore contacté les organisateurs de la manifestation du 13 pour les informer de son désir d’inclure mon groupe parmi les speakers car il avait passé tout le temps à Tulsa, Oklahoma au chevet de sa fille. Mais qu’il le ferait aussitôt qu’il serait à New York le Jeudi matin où il devait présenter une conférence de presse. Il m’a demandé de lui envoyer un bref bio de mon choix et de l’appeler tôt le matin le jeudi avant sa conférence de presse.
J’ai donc demandé à la sœur activiste de m’envoyer son bio que j’ai envoyé à Akbar. Quand j’ai appelé Akbar le lendemain Jeudi 10 Août, il m’a dit qu’il était en conférence de presse et qu’il me rappellera juste après. Il m’a rappelé le lendemain Vendredi à 10 :00 AM pour me dire qu’il avait eu des difficultés à nous inclure sur la liste car les organisateurs avaient des contraintes de temps et ne pouvaient pas inclure un autre groupe sur la liste des speakers et que seulement 5 speakers avaient été retenus. Mais il m’a dit qu’ils avaient une autre réunion ce même après-midi avec les organisateurs et qu’il tentera encore une fois et m’appelerait tard le soir pour voir s’il avait du succès.
Plus tard quand j’ai parlé au responsable du groupe ANSWER à propos d’une autre chose, il m’a dit que lui-même son groupe ANSWER n’avait pas été inclu sur la liste des speakers et il avait l’air un peu irrité car son groupe a mobilisé beaucoup de gens pour la conférence. Il m’a dit que ça l’importait peu que ANSWER parle ou pas, mais que le plus important c’est qu’il avait aidé à mobiliser pour l’évènement. Il m’a aussi dit qu’il avait parlé à Akbar et qu’Akbar lui avait dit qu’il tentait par tous les moyens d’inclure le CRI Panafricain au nombre des speakers et que ce même soir de Vendredi, il tentera encore.
Je ne sais donc pas ce que les gens racontent à propos des ivoiriens qui devaient parler et que parce que je n’ai pas choisi un individu en particulier, la participation des ivoiriens a été annulée. Je crois que les uns et les autres devraient se calmer et cesser de répandre ces fausses rumeurs et calomnier les uns et les autres parce qu’ils ne sont pas au devant des choses. Je demande à mes frères Bétés, de cesser ces attaques et ces palabres puérils qui nous ridiculisent aux yeux des autres.
J’aime mon frère Gnaka Lagoke et j’ai beaucoup de respect et d’admiration pour lui, je refuse donc de lui faire palabre. Je demande aux sages de notre communauté de ramener les uns et les autres à la raison et nous rassembler tous pour qu’on cesse ces palabres puérils et infantiles.
Nous sommes tous contraints d’œuvrer ensemble pour le succès de cette résistance. Cessons de nous tromper de combat, au lieu de se combattre les uns les autres, orientons nos énergies de façon communes vers Ouattara, notre ennemi commun.
Que nos ancêtres nous bénissent et que mon frère Gnaka reste rassuré que je l’aime de tout mon cœur et que je l’admire pour ses activités au nom de la cause commune. United We Stand, Divided We Fall.
Patriote Gnawa
ANNEXE - ANNEXE - ANNEXE
Presenting the solidarity message from the Pan-African Council for the Ivorian Resistance will be Sis. Asantewaa Nkrumah-Ture, a long-time revolutionary Pan-Africanist and community organizer. She is also a former member of the All-African People's Revolutionary Party/All-African Women's Revolutionary Union with Bro. Kwame Toure and others. She currently lives and organizes in Washington, DC.
--Discours écrit par Leo Gnawa pour le CRI Panafricain et qui devrait être lu par la personne ci-dessus:
The Panafrican Council for the Ivorian Resistance, CRI Panafricain or Conseil pour la Resistance Ivoirienne et Panafricaine in French, on behalf of which, I speak today is here to show solidarity and seek your support to end the colonial occupation of the Ivory Coast by France and the UN, and also end the flagrant violations of human rights and the killings by the French imposed government of Mister Alassane Ouattara.
The Panafrican Council for the Ivorian Resistance has been formed earlier this year by Ivorians and Panafricans in France and in the USA, to firmly resist the effort by France to re-colonize Ivory Coast, through the oppressive regime of Alassane Ouattara.
The news coverage on Ivory Coast from mainstream media is far from the truth. While France, the UN and the Pres. Obama’s administration have declared Mister Alassane Ouattara president of Ivory Coast, in reality, t he real winner of the November 2010 presidential elections was Laurent Gbagbo. As required under the Ivorian Constitution, he was declared the winner by the Ivorian Constitutional Court, the only institution empowered to do so by Ivorian law.
But though good old-fashioned election robbery, t he West installed their own puppet in the person of Ouattara, as president of Cote D’Ivoire, to exploit its resources including the newly discovered high-quality oil off our country’s sea coast.
On April 04, 2011 over 1,500 French soldiers and 7,000 UN troops alongside 10,000 rebels supported by U.N. and French helicopter gunfire, bombarded Abidjan and killed thousands in the process. Many of them were unarmed youth who gathered at Gbagbo’s Presidential Mansion to protest and provide a human shield against
the French and U.N. bombing threats. This was the last move to finally imposed Ouattara as president of our country.
Already, Ouattara has been welcomed to the White House on July, 29 th , 2011, while his forces have and are still committing atrocities against civilians. His government is terrorizing the people of Ivory Coast and denying them their basic human rights. See Amnesty International’s July 27, 2011 report entitled, “ Côte d'Ivoire: Climate of Fear Stopping Return of Displaced People” on their website, www.amnestyusa.org.
It is obvious that the mainstream Western news media have engaged in a cover-up by presenting Mr. Ouattara as an angel and President Gbagbo as the bad person, while it is the total opposite. Let us end the masquerade!
France’s cowardly attempt to re-colonize Africa must stop, NOW! The people of Ivory Coast must be allowed to enjoy complete self-determination and national sovereignty.
Africa, with her abundance of natural wealth, can sustain itself if and when predatory neo-colonial interests stop grooming dishonest, selfish rulers, like Alassane Ouattara, who are willing to trade off the sovereignty of their people and the natural resources of their nations for power and personal wealth.
The world must speak up and not remain silent when millions in our country are being massacred, brutalized and/or denied their basic human rights. In the best spirit of Pan-African unity, in the best interests of the world’s humanity, let us join together, organize together, to end all injustice and oppression against the people of Ivory Coast in particular and Africa as a whole. Let us all boldly tell the world about the brutality now going on in Ivory Coast.
Reconciliation of course, but justice first! We know that if the governments of the United States and France want President Gbagbo and First Lady Simone Gbagbo free, they would be released. We therefore demand that President Obama do everything in his power to call for the release of President Gbagbo, first Lady Simone Gbagbo and all political prisoners in Ivory Coast! We demand the return of the rule of law, democracy and the respect of human rights in Cote D’Ivoire.
We also demand that Mister Ouattara be brought to justice for his crimes against the humanity of our people! We also demand that Secretary General of the United Nations Ban Ki Moon and U.N. Special Representative for Cote d’Ivoire Choi Young-jin be held accountable for the role of the U.N.’s so-called peacekeeping mission in Ivory Coast. And last but not the lease, we demand that President Nicolas Sarkozy of France be brought to justice for his fascist and imperialist occupation of Ivory Coast!
Free Laurent Gbagbo! Free First Lady Simone Gbagbo! Free all the political prisoners in Ivory Coast. Thank you!
Panafrican Council of the Ivorian Resistance ( CRI Panafricain) www.cripanafricainusa.org