Répression des militants Rhdp de Koumassi par les FDS : 3 manifestants tués, des hommes en tenue égorgés
Publié le mardi 22 fevrier 2011 | L'intelligent d'Abidjan - Répression des militants Rhdp de Koumassi par les FDS. 3 manifestants tués, des hommes en tenue égorgés.
- Après le meeting réprimé du week-end dernier à la place Inchalla de Koumassi, la commune du maire N’Dohi Raymond a été une fois de plus,
le théâtre de violents affrontements entre les Forces de Défense et de Sécurité (FDS), et les militants du Rhdp (Rassemblement des Houphouétistes pour la Démocratie et pour la Paix), le lundi 21 février 2011.
Jour consacré à la révolution annoncée par Guillaume Soro, Premier ministre du président Alassane Ouattara, le 21 février 2011 a été très mouvementé et meurtrier. Encore une fois hélas, car cette manifestation a fait trois (3) morts du côté des militants Rhdp ainsi que de nombreux blessés. Déterminés à garantir la réussite du mot d’ordre de protestation, les partisans d’Alassane Ouattara ont pris très tôt d’assaut dans la journée d’hier, les rues et les artères principales de la commune de Koumassi, brûlant des pneus et scandant : « Trop c’est trop. Gbagbo doit partir et nous le ferons partir à tout prix, même au prix de notre vie ». Et bien, c’est au prix de leur vie que trois de leurs compagnons de lutte ne répondront plus à l’appel, à l’occasion des futurs combats. Car en représailles à cette marche ‘’insurrectionnelle’’, les Fds ont tombé trois d’entre eux, du côté de la pharmacie Kahira de Koumassi, lieu des affrontements. Des manifestants armés qui laissaient penser au commando invisible d’Abobo, ont fait front aux Fds. Ils auraient, selon des sources concordantes égorgé des éléments des forces armées et de sécurité. Les mêmes sources révèlent que, des éléments des Fds lourdement armés auraient fait exploser la tête d’un manifestant à l’aide de mortiers et tiré à balles réelles sur la foule. Des véhicules personnels et des taxis communaux ont été saccagés par des manifestants très en colère. Cette journée d’affrontement a paralysé les activités dans ladite commune, obligeant les commerces à fermer. Rappelons que cette manifestation intervient au moment où le panel des cinq chefs d’Etat Africains ont foulé le sol ivoirien, afin de rendre public les décisions contraignantes aux protagonistes de la crise postélectorale que connait la Côte d’Ivoire depuis la proclamation des résultats du scrutin du 28 novembre 2010
K Ange