Protection des économies et des systèmes financiers: L’Afrique de l’Ouest en guerre contre le blanchiment d’argent
Publié le mardi 31 juillet 2012 | Le Nouveau Réveil - Le Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (Giaba) organise du 6 au 7 août 2012 à Dakar (Sénégal),
Publié le mardi 31 juillet 2012 | Le Nouveau Réveil - Le Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (Giaba) organise du 6 au 7 août 2012 à Dakar (Sénégal),
un atelier régional de sensibilisation des Organisations de la société civile (Osc) sur la Lbc/Ft. Objectifs : sensibiliser ces organisations sur les questions et implications connexes au Bc/Ft dans la sous-région ; impliquer d’une manière active leurs membres sur leurs rôles dans la lutte contre ces deux fléaux en diffusant le message à la base ; établir des liens et un réseau solide des Osc qui œuvrent dans la lutte pour un partage d’expériences et de connaissances et enfin renforcer leurs capacités pour les amener à mieux s’approprier la lutte contre le Bc/Ft. La lutte contre le blanchiment des capitaux (Lbc) et le financement du terrorisme (Ft) est une responsabilité collective qui incombe à toutes les parties prenantes dans le cadre de la protection des économies et des systèmes financiers des Etats membres. Le Giaba reconnaît la contribution de la société civile dans la mobilisation et dans le processus de prise de décision du public. L’un des objectifs stratégiques du Giaba pour la période 2011-2014 est la promotion de partenariats stratégiques avec le secteur privé, la société civile et d’autres acteurs clés pour accroître la sensibilisation de la communauté afin d’autonomiser les citoyens et les amener à prendre des mesures correctives. L’implication des Osc est donc vitale dans la lutte contre le Bc/Ft. Cette lutte rehaussera la conscientisation publique, la pression efficace et durable afin d’obtenir un changement et faire ressortir les efforts déjà consentis par le Giaba. En utilisant la stratégie de la persuasion, les Osc ont besoin de connaître la contribution spécifique qu’elles peuvent et doivent apporter pour surmonter la menace du Bc et l’émergence du Ft pour changer la compréhension publique, les attitudes et références. Dans un environnement où les leaders politiques, les décideurs ont besoin d’être sensibilisés et impliqués pour lutter contre le Bc/Ft, la société civile est l’épine dorsale pour faire un plaidoyer et apporter un changement. Au terme de ces assises, une amélioration de la collaboration avec les organisations de la société civile; une progression de la sensibilisation sur la lutte contre le Bc/Ft à la base; une meilleure compréhension et un renforcement des capacités des acteurs de la société civile dans la lutte contre le Bc/Ft sont attendus.
P. Tadjau