PROCÈS GBAGBO A LA CPI: OÙ EST PASSÉE FATOU BENSOUDA ? FUIT-ELLE SES MENSONGES?
Le 25 février 2013 par IVOIREBUSINESS – FATOU BENSOUDA FUIT-ELLE SES MENSONGES?
OÙ est passée Fatou Bensouda? C’est la question que se posent avec insistance, des millions de personnes à travers le monde qui suivent le procès de Laurent Gbagbo à la Cour pénale internationale (CPI).
Qu’est-ce qu’il y a de plus important à ses yeux qui puisse justifier son absence aux débats contre le Président Laurent Gbagbo, où elle est le chef de l’accusation.
C’est en principe pour confondre ce dernier et montrer qu’il est un dangereux criminel de guerre, qu’elle a été nommée procureure de la CPI, en remplacement de Luis Moreno Ocampo. Elle doit donc être présente en personne pour mener de front l’accusation et non s’absenter.
A la surprise générale, depuis jeudi dernier, après avoir été ridiculiseé par Me Emmanuel Altit, elle n’est plus apparue au procès contre Laurent Gbagbo, et semble selon nos sources, ne plus être disposée à participer aux débats. Pourquoi cette fuite en avant? Y a-t-il un lien entre son clash verbal avec Me Altit et ses absences repetées ? Pourquoi pareille attitude et ce désintérêt brusque devant un procès tant attendu et pour lequel elle a parcouru le monde?
A la vérité, l’accusation contre Laurent Gbagbo s’est effondrée comme un château de cartes. La défense les a pulvérisés de façon magistrale, s’octroyant le droit de refaire l’enquête à la place de l’accusation.
Me Emmanuel Altit s’est même permis d’humilier Fatou Bensouda, n’hésitant publiquement à l’accuser de mensonge, de manipulation, et de ne pas maitriser son dossier. Du reste, de ne l’avoir même pas lu, car si tel avait été le cas, jamais elle n’aurait accusé le Président Laurent Gbagbo pour des violences COMMISES AU KENYA.
Dès cet instant-là, la procureure Fatou Bensouda, tel une voleuse prise la main dans le sac, a commencé à vaciller.
S’est-elle rendue compte qu’elle jouait sa propre survie en tant que procureure de la CPI?
A-t-elle voulu prendre ses distances devant un dossier d’accusation dont la vacuité crève les yeux ?
S’est-elle sentie humiliée par la défense dont la technicité et le dynamisme sont saluées par tous les analystes ?
Rien n’est moins sûr.
Toujours est-il que la place d’un Procureur de la République dans un débat d’envergure mondiale et dont les accusations sont extrêmement graves, comme celui de Laurent Gbagbo à la CPI, est à l’audience, et nulle part ailleurs.
Catherine Balineau