Procès des ex-dirigeants de la filière cafè-cacao - Les prévenus passent à la barre à partir du lundi prochain

Publié le jeudi 14 juin 2012 | Notre Voie - Les 30 ex-dirigeants de la filière café-cacao seront interrogés, à partir du lundi prochain, au Tribunal d'Abidjan-Plateau. L'information a été

Ange Kili et Placide Zoungrana, ex-dirigeants de la filière café-cacao.

Publié le jeudi 14 juin 2012 | Notre Voie - Les 30 ex-dirigeants de la filière café-cacao seront interrogés, à partir du lundi prochain, au Tribunal d'Abidjan-Plateau. L'information a été

confirmée, hier, par le président du Tribunal, Hamed Coulibaly. Il a précisé que le passage des prévenus pour l'interrogatoire va se faire par classification des chefs d'accusation.
Les prévenus accusés, a-t-il dit, de détournement de fonds, d'abus de bien sociaux et d'abus de confiance passeront en première position. Ensuite suivront ceux poursuivis pour escroquerie, faux et usage de faux en écriture privée, etc. Enfin, les sociétés mêlées au scandale suivront. Soit au total 11 interrogatoires pour les détenus à raison de trois séances par semaine. La plaidoirie de la défense est prévue, selon lui, pour le 18 juillet prochain. Quant aux confrontations, elles sont programmées les 11, 16 et 17 juillet prochain. Le tribunal rendra son verdict le 17 octobre prochain.
Me Luc Adjé qui fait partie de la défense des prévenus a déploré que le procès soit déséquilibré parce que, selon lui, tous les témoins ne sont pas passés à la barre en vue de la manifestation de la vérité. Il a pris le cas de deux experts en chimie, les ministres ivoiriens de l'Economie et des Finances et de l'Agriculture qui étaient en fonction entre 2002 et 2008. Il pense que ces ministres ont co-géré la filière avec les prévenus.
Le président du Tribunal a répondu qu'il avait demandé aux avocats de prendre attache avec le ministère public en vue de la comparution des témoins selon leur vœu. "Nous avons fait en sorte pour que le procès soit équilibré. Nous avons demandé aux avocats de faire la liste des témoins qu'ils souhaitent auditionner'', a-t-il rappelé. Fernand Oulaye, substitut du procureur, a lui renchéri qu'il a demandé aux avocats de les aider à faire comparaître des témoins en vain.
Les débats en tout cas seront houleux d'autant que le statut juridique des structures de la filière était hybride. Par conséquent il ne peut qu'avoir un impact sur la traçabilité dans la gestion de la filière. Aussi, les exportateurs, les banquiers, etc. ne sont-ils pas exempts de tout reproche dans la mauvaise gestion de la filière.

Gomon Edmond

Dette intérieure / Gré Faustin, président du Synafeci : ‘’On règle des fournisseurs dont les chèques reviennent impayés’’

Publié le jeudi 14 juin 2012 | L'intelligent d'Abidjan
Le Syndicat national des fournisseurs de l’Etat de Côte d’Ivoire (Synafeci), s’est prononcé le mardi 12 juin 2012 sur l’état des factures impayées. Selon Gré Faustin, président du Syndicat national des fournisseurs de l’Etat de Côte d’Ivoire (Synafeci), les factures revenues impayées créent de réels soucis aux fournisseurs. «L’Etat ivoirien doit plus de 100 milliards FCFA au Synafeci au titre du paiement des factures des opérateurs dans le cadre de la dette intérieure; 80 % de ce montant appartient au syndicat», a déclaré Gré Faustin. Toutefois, il a relevé que des promesses ont été faites pour que le décaissement se fasse cette semaine, suite à un accord avec l’Etat. Le conférencier a brandi des «chèques en bois». «On règle des fournisseurs dont les chèques reviennent impayés», a-t-il déploré. Aussi a-t-il rappelé des subterfuges qui n’honorent pas son syndicat. «Le trésor et la paierie de la ville de Soubré ont été inspectés par trois agents de l’inspection du Trésor. Les fournisseurs ont été entendus sur le prélèvement de 25%», a-t-il dit. Au cours de cet échange avec la presse, Gré Faustin a égrené un chapelet de doléances. Il s’agit, entre autres, de la pression exercée sur des fournisseurs pour être à jour dans le paiement de l’impôt synthétique. C’est la raison pour laquelle, il a souhaité une rencontre avec le président de la République, Alassane Ouattara.

Armand K