PROCÈS DE GBAGBO A LA CPI - LA POSITION DE L'ELYSEE: POUR FRANÇOIS HOLLANDE ET L’ELYSEE, « LA VÉRITÉ DOIT TRIOMPHER »
Le 08 mars 2013 par IVOIREBUSINESS – POUR L'ELYSEE, LA VÉRITÉ DOIT TRIOMPHER.
La position tant attendue de l’Elysée dans le procès de Laurent Gbagbo à la Cour pénale internationale (CPI) vient d’être donnée à Abidjan par Hélène Le Gal, Conseillère Afrique de François Hollande, Président de la République française.
En effet, la madame Afrique de l’Elysée séjourne depuis deux jours sur les bords de la lagune Ebrié où elle a participé au voyage inaugural de la compagnie aérienne CORSAIR. Hier, elle a été reçue par Alassane Dramane Ouattara, au palais présidentiel du Plateau. Au menu des échanges, la situation politique en Côte d’Ivoire, l’affaire « Plainte de Michel Gbagbo à Paris contre Guillaume Soro et dix de ses chefs de guerre », la situation au Mali, et le procès de Laurent Gbagbo à la Cour pénale internationale.
Concernant le procès du Président Laurent Gbagbo à la CPI, elle a donné la position de l’Elysée qui est claire comme de l’eau de roche: QUE LA JUSTICE SUIVE SON COURS ET QUE LA VERITE TRIOMPHE.
Hélène Le Gal l’a dit au cours d’un point de presse à sa sortie d’audience avec Ouattara: « L’Elysée ne prendra pas de position. Nous croyons à l’indépendance de la justice que ce soit la justice ivoirienne, le cas des prisonniers ici en Côte d’Ivoire, ou la justice internationale à travers la Cour pénale internationale (Cpi). Nous ne ferons pas d’intervention, nous laissons les choses se faire », a-t-elle déclaré.
Puis d’ajouter que le Président de la République française, François Hollande, est très soucieux du travail d’enquête et d’investigation des juges, qui devra être à la base de toute décision rendue : « L’Elysée, par contre, accorde une confiance au travail des juges dans leurs investigations, aussi bien à Abidjan qu’à La Haye, afin de situer les responsabilités », a tenu à préciser la Conseillère Afrique de l’Elysée.
Autrement dit, toute décision des juges de la Cour pénale dans le cas du procès Laurent Gbagbo, devra se faire sur la base de preuves réellement établies, et non sur la base de manipulations politiques ou d’arrangements entre amis. L’Elysée veillera donc, dans le procès Gbagbo, que seule la vérité triomphe. Sur la base de preuves. Et rien d’autre. Pour les partisans de Laurent Gbagbo, c’est un tournant majeur dans la recherche de la vérité, et pour la libération de leur champion. Car la CPI est un tribunal politique, et la position des grandes puissances comme la France, les USA, la Grande Bretagne, l’Allemagne, et des autres membres du Conseil de sécurité de l’ONU, est déterminante.
Quand on sait qu’au cours de l’audience de confirmation ou d’infirmation des charges contre le Président Gbagbo à la CPI du 19 au 28 février dernier, l’accusation a présenté un dossier extrêmement vide, manquant cruellement de preuves contre Laurent Gbagbo accusé de crimes de sang ou crimes de guerre en Côte d’Ivoire, et qu’aucune enquête n’a été menée sur le terrain pour étayer l’accusation, on comprend, sans préjuger de la décision finale de la CPI, que nous ne pouvons qu’aller vers la libération du prisonnier politique Laurent Gbagbo.
Fait aggravant et scandaleux, la procureure Fatou Bensouda a accusé Laurent Gbagbo de crimes commis lors de violences postélectorales au Kenya. Elle a délibérément fait du faux, et l’a d’ailleurs publiquement reconnu.
Comme on le voit, avec la position officielle de l’Elysée, et vu la vacuité du dossier d’accusation, truffé de mensonges et de contre-vérités, et en l’absence de toute enquête par la procureure pour étayer ses accusations, la Juge de la CPI en charge du dossier Laurent Gbagbo, ne peut que le blanchir de toutes les accusations portées contre lui, et le libérer purement et simplement.
Il y va non seulement de la crédibilité de la CPI, mais plus, de sa survie en tant qu’institution internationale qui doit rendre une justice impartiale et non une justice des vainqueurs. Sinon, elle est appelée à disparaître.
Nous y reviendrons.
Patrice Lecomte
TRIAL OF GBAGBO HAS THE ICC - THE POSITION OF THE ELYSEE: FRANCOIS HOLLANDE AND THE ELYSEE, "THE TRUTH MUST TRIUMPH.
March 08, 2013, by IVOIREBUSINESS - For ELYSEE PALACE, the truth must triumph.
The position long-awaited of the Elysee Palace in the trial of Laurent Gbagbo to the International Criminal Court (ICC) has been given to Abidjan by Hélène Le Gal, Advisor for Africa of François Hollande, Président of the French Republic.
Indeed, Madam African of L'elysee spent two days on the banks of the Ebrie lagoon where she attended the maiden voyage of the airline CORSAIR. Yesterday, she was received by Alassane Dramane Ouattara, at the Presidential Palace of the Plateau. On the menu of the exchanges, the political situation in Côte d'Ivoire, the case 'Complaint of Michel Gbagbo in Paris against Guillaume Soro and ten of its heads of war', the situation in Mali, and the trial of Laurent Gbagbo to the International Criminal Court.
Concerning the trial of President Laurent Gbagbo to the ICC, she gave the position of the Elysée Palace which is clear as Crystal: JUSTICE should take its course and the truth must triumph.
Hélène Le Gal said so during a press briefing leaving the audience with Ouattara: "the Elysee will not position. We believe in the independence of the judiciary or the Ivorian justice, the case of the prisoners here in Côte d'Ivoire, the international justice through the Court criminal international (Cpi). We will not intervene, we let things get,"she said.
Then add that the President of the French Republic, François Holland, is very concerned about labour investigation and investigation of the judges, which shall be the basis of any decision: 'The Elysee, on the other hand, grants trust to the work of the judges in their investigations, both in Abidjan in the Hague, to locate the responsibilities', wished to clarify the Africa Advisor of the Elysée.
In other words, any decision of the judges of the Criminal Court in the case of Laurent Gbagbo, should be taken on the basis of evidence really established, and not on the basis of political manipulation or arrangements between friends.
The Elysee will therefore, in the trial of Gbagbo, encourage only the triumph of the truth on the basis of evidence. And nothing else.
For the supporters of Laurent Gbagbo, is a major turning point in the search for the truth and for the release of their champion. Because the ICC is a political Court, and the position of the great powers such as France, USA, Great Britain, Germany and other members of the UN Security Council, is crucial.
When we know that, during the hearing of confirmation or refutation of the charges against President Gbagbo to the ICC from 19 to February 28, the prosecution presented an extremely empty folder, missing badly evidence against President Laurent Gbagbo, accused of violent crimes or crimes of war in Ivory Coast, and that, no investigation has been conducted field to substantiate the charges, we understand, without prejudice to the final decision of the ICC, THAT WE CAN ONLY GO to the release of the prisoner political Laurent Gbagbo.
Aggravating and outrageous, the Prosecutor Fatou Bensouda has accused Laurent Gbagbo of crimes committed during post-election violences in Kenya. She has deliberately made false, and has publicly acknowledged it.
As you see, with the official position of the Elysee, and the emptiness of the prosecution case, full of lies and falsehoods, and in the absence of any investigation by the Attorney in support of its allegations, the judge of the ICC in the case of Laurent Gbagbo, cannot CONFIRM THE charges against him, SO SHE MUST release him purely and simply.
It is not only the credibility of the ICC, but its survival is as stake as an international institution who must make impartial justice and not-justice of the WINNERS. Otherwise, THE ICC is called to disappear.
Patrice Lecomte