Présidentielle en Côte d’Ivoire: le vote des Ivoiriens de France annulé

Le novembre 2010 par RFI / AFP - Le vote des Ivoiriens de France pour le second tour de la présidentielle en Côte d'Ivoire a été annulé dimanche 28 novembre

Ivoiriennes et ivoiriens devant l'ambassade de CI en France.

Le novembre 2010 par RFI / AFP - Le vote des Ivoiriens de France pour le second tour de la présidentielle en Côte d'Ivoire a été annulé dimanche 28 novembre

en région parisienne suite à «des incidents techniques » sur décision commune des représentants des deux candidats, a indiqué l'un d'entre eux. Quelque 5,7 millions d'Ivoiriens étaient appelés dimanche à départager le président sortant Laurent Gbagbo et l'ex-Premier ministre Alassane Ouattara.
Suite a des « incidents techniques, nous avons demandé, avec la représentante de M. Gbagbo, en accord avec la Commission électorale indépendante ivoirienne (CEI), l'annulation du vote en Ile-de-France », a indiqué Gogoua Gnizako représentant de M. Ouattara. Cette mesure concerne quelque 11 000 votants inscrits dans 28 bureaux en région parisienne sur un total d'environ 13 000 en France, a-t-il dit. Le vote a également été annulé à Marseille (sud), a-t-il ajouté.
« Des bulletins et listings ont disparu donc la CEI centrale nous a proposé de faire des photocopies. Nous avons trouvé que ce ne serait pas légal. Finalement nous avons accepté mais la distribution des photocopies des documents dans les bureaux de vote n'a pas été possible car ils ne sont arrivés qu'à 13H00 (12H00 TU) à l'ambassade qui sert de QG », a expliqué M. Gnizako.
Considérant que les bureaux de vote devaient fermer à 18H00 (17H00 TU) « la représentante de M. Gbagbo et moi-même avons jugé que l'annulation du vote était nécessaire », a-t-il ajouté estimant cependant que vu le nombre de votants cette annulation n'aurait « pas vraiment d'incidence » sur l'ensemble du scrutin.
Des journalistes de l'AFP avaient effectivement constaté que les bureaux de vote dans plusieurs départements étaient restés fermés dimanche tandis que l'ambassade était injoignable.