PRÉSIDENCE DE L’UMP: LE RPCI DIT « OUI AU RECOMPTAGE DES VOIX ET NON AU BOMBARDEMENT DES QG ET RÉSIDENCES DES CANDIDATS »

Le 20 novembre 2012 par IVOIREBUSINESS - DÉCLARATION DU RPCI APRES LA VICTOIRE DE COPE SUR FILLON, APRES RECOMPTAGE DES VOIX. LE RPCI DIT NON A L’UTILISATION D’ARMES LOURDES POUR VIDER UN CONTENTIEUX ÉLECTORAL, COMME EN CÔTE D’IVOIRE.

Le 20 novembre 2012 par IVOIREBUSINESS – DÉCLARATION DU RASSEMBLEMENT DU PEUPLE DE CÔTE D’IVOIRE (RPCI) CONCERNANT L’ELECTION DU PRESIDENT DE L’UMP, ELECTION QUI S’EST SOLDÉE PAR LA VICTOIRE DE COPE SUR FILLON, APRES RECOMPTAGE DES VOIX.

LES FAITS

Alain Joyandet, membre influent de l'UMP et ex-secrétaire d'Etat à la Francophonie, et Christian Vabé, président du RPCI.

Le 20 novembre 2012 par IVOIREBUSINESS - DÉCLARATION DU RPCI APRES LA VICTOIRE DE COPE SUR FILLON, APRES RECOMPTAGE DES VOIX. LE RPCI DIT NON A L’UTILISATION D’ARMES LOURDES POUR VIDER UN CONTENTIEUX ÉLECTORAL, COMME EN CÔTE D’IVOIRE.

Le 20 novembre 2012 par IVOIREBUSINESS – DÉCLARATION DU RASSEMBLEMENT DU PEUPLE DE CÔTE D’IVOIRE (RPCI) CONCERNANT L’ELECTION DU PRESIDENT DE L’UMP, ELECTION QUI S’EST SOLDÉE PAR LA VICTOIRE DE COPE SUR FILLON, APRES RECOMPTAGE DES VOIX.

LES FAITS

Le monde entier a suivi minute par minute, l’élection du président l’UMP et les différentes fraudes et acrobaties électorales qui ont émaillé cette élection, dimanche 18 novembre dernier. Election qui a vu la victoire de Jean François Copé sur François Fillon, après 28 heures d’attente consécutivement à la fermeture des 650 bureaux de vote au soir du vote.
Durant tout ce temps, le monde entier a assisté de façon ébahi, au spectacle de proclamation frauduleuse de la victoire de chaque candidat à partir de leurs QG respectif, à savoir celui de Copé et celui de Fillon, proclamation sur la base de la fraude électorale.
En effet, dans plusieurs bureaux de vote, le nombre de bulletins de vote a été de deux fois supérieur au nombre de votants.
Par ailleurs, chacun des candidats a montré qu’il était abonné à la fraude, car sans attendre la proclamation officielle des résultats, François Fillon et Jean François Copé ont annoncé leur victoire à partir de leurs QG de campagne respectifs.
Il a fallu attendre 28 heures après l’élection, pour que la proclamation officielle des résultats intervienne par la seule commission habilitée à le faire, à savoir la Commission interne de l'UMP chargée de l'organisation du scrutin (Cocoe).
Cette dernière, de façon légale, a désigné finalement Jean François Copé, président élu de l'UMP par 98 voix d'avance sur M. Fillon.

LE RECOMPTAGE DES VOIX OU LE BOMBARDEMENT DU SIEGE DE L’UMP

Comme on le voit, le recomptage des voix par la seule Commission habilitée à le faire, à savoir la COCOE, a permis de départager les deux candidats qui s’étaient frauduleusement octroyés la victoire, sur la base des rapports frauduleux de leurs représentants.
Grâce à ce recomptage légal effectué par la seule Commission habilitée à le faire à l’UMP, à savoir la COCOE, Jean François Copé fut déclaré vainqueur et président élu de l’UMP.
Le bombardement du siège de l’UMP, le parti de Nicolas Sarkozy, n’a pas été envisagé par l’armée française afin d’y instaurer la démocratie en péril, et de mettre fin à la fraude généralisée. Les QG de Copé et de Fillon n’ont également pas été bombardés par l’armée française, comme c’est le cas en Afrique notamment en Côte d’Ivoire, afin de départager les deux candidats, de même qu’on n’a pas eu besoin de bombarder les résidences des deux candidats.
Entre le recomptage des voix et le bombardement du siège de l’UMP, c’est le recomptage des voix qui a été choisi. La solution du bombardement du siège de l’UMP et des QG et résidences des candidats n’a même pas été envisagée. De même que l’Union Européenne n’a eu besoin de geler aucun compte des candidats ou ceux de leurs lieutenants, qui seraient un frein au triomphe de la démocratie. Aucun embargo sur les médicaments n’a été imposé aux militants de l’UMP pour leur apprendre la démocratie, comme ça a été le cas en Côte d’Ivoire.

SIMILITUDES FRAPPANTES AVEC LA CÔTE D’IVOIRE ET LE BOMBARDEMENT DE LA RÉSIDENCE DU PRÉSIDENT LAURENT GBAGBO

L’élection du président de l’UMP ressemble comme deux gouttes d’eau à la dernière élection présidentielle en Côte d’Ivoire, laquelle a opposé Laurent Gbagbo à Alassane Dramane Ouattara.
Dès la fin du vote, depuis son QG de campagne aménagé au Golf Hôtel, le candidat Alassane Ouattara s’était proclamé vainqueur, sans attendre les résultats officiels. Comme à l’UMP, des cas fragrants de fraudes ont été décelés dans plusieurs bureaux de vote notamment au Nord de la Côte d’Ivoire. Ainsi, le taux de participation proclamé à 71% à la fermeture des bureaux de vote est passé à 81% à l’annonce des résultats à l’hôtel du Golf, QG d’Alassane OUATTARA, avec donc 10% de bulletins clonés en sa faveur.
Le Conseil Constitutionnel, après forclusion avérée de la Commission électorale indépendante (CEI), a proclamé les résultats officiels, comme stipulé dans la Constitution, et déclaré Laurent Gbagbo, Président de la Côte d’Ivoire en vertu de la Constitution ivoirienne.
Le candidat Alassane Ouattara a refusé de reconnaitre sa défaite, soutenu en cela par l’UMP de Nicolas Sarkozy et l’ONU.
Malgré cela, le vainqueur Laurent Gbagbo appela, pour vider le contentieux électoral, à recompter les voix.
En guise de réponse, l’Union européenne imposa un embargo sur les médicaments à destination de la Côte d’ivoire, et gela les avoirs du Président Gbagbo et des dignitaires de son régime, afin d’instaurer la démocratie en Côte d’Ivoire.
L’ONU et la Force française Licorne ont immédiatement réagi en bombardant la résidence présidentielle de Gbagbo afin d’y instaurer la démocratie.
Le secrétaire général de l’ONU, et les Président américain Barack Obama et Nicolas Sarkozy, ont réagi en disant que le recomptage des voix proposé par Laurent Gbagbo était une injustice faite à Alassane Dramane Ouattara.
La solution qu’ils préconisaient tous étaient le bombardement de la Côte d’Ivoire et de la résidence présidentielle, afin d’y instaurer durablement la démocratie.

LA POSITION DU RASSEMBLEMENT DU PEUPLE DE CÔTE D’IVOIRE

Le RPCI dit NON à la proclamation frauduleuse des résultats à partir des QG des candidats, car cette proclamation est illégale antidémocratique.
Le RPCI condamne avec la dernière énergie, cette proclamation frauduleuse des résultats faite par François Fillon et Jean François Fillon, à partir de leurs QG respectifs.
Le RPCI félicite vivement le Commission interne à l'UMP chargée de l'organisation des élections (COCOE) pour sa proclamation équitable des résultats de l’élection, mettant du coup un terme à la fraude électorale ourdie par chacun des candidats.
Le RPCI félicite Jean François Copé pour sa victoire à l’issue de la proclamation officielle des élections, et François Fillon pour avoir dignement reconnu sa défaite, alors qu’il s’était frauduleusement proclamé vainqueur.
Le RPCI déclare que seul le recomptage des voix est la seule voie pour départager candidats en cas de contentieux électoral. Cette voie a été utilisée avec succès en Haïti et aux USA dans l’élection présidentielle Al Gore – George Bush Jr.
Le RPCI condamne les embargos, sous toutes leurs formes, pour vider un contentieux électoral.
Le RPCI condamne le gel des biens et l’interdiction de voyager des candidats, afin d’instaurer la démocratie.
Le RPCI ne croit pas qu’un bombardement du siège d’un parti ou de la résidence d’un candidat, soit de nature à apporter la démocratie ou vider un quelconque contentieux électoral, comme ça a été le cas en Côte d’Ivoire.
Le RPCI DIT DONC NON AU BOMBARDEMENT DU QG DES CANDIDATS, DU SIÈGE DES PARTIS POLITIQUES, ET DE LA RÉSIDENCE DES CANDIDATS PAR UNE PUISSANCE ARMÉE, DANS LE BUT D’INSTAURER LA DÉMOCRATIE.
LE RPCI DIT NON AU BOMBARDEMENT DE LA RÉSIDENCE PRÉSIDENTIELLE DE LAURENT GBAGBO PAR L’ONUCI ET LA FORCE LICORNE, POUR VIDER LE CONTENTIEUX ÉLECTORAL EN CÔTE D’IVOIRE, AFIN D’Y INSTAURER LA DÉMOCRATIE.
LE RPCI APPELLE TOUTE LES PARTIES IVOIRIENNES ET LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE, A RECOMPTER LES VOIX DE L’ELECTION PRÉSIDENTIELLE EN CÔTE D’IVOIRE, COMME VIENT DE LE FAIRE L’UMP EN France, AFIN D’Y INSTAURER DURABLEMENT LA DÉMOCRATIE.

Fait à Paris le 20 novembre 2012.

Christian Vabé
Président du RPCI