Port de pêche : 12,1 tonnes de crevettes stockées saisies par le Gouvernement

Publié le jeudi 10 mai 2012   |  Le Nouveau Réveil - Le gouvernement ivoirien, par le biais du ministre des Ressources animales et halieutiques, Kobénan Kouassi Adjoumani, a confirmé la saisine de 12,1 tonnes de crevettes stockées dans des conditions quelque peu

confuses dans un entrepôt au port de pêche. C’était hier à l’occasion d’une visite de contact sur le terrain. « Nous avons donc opéré une saisine de la marchandise.

Le ministre des Ressources animales et halieutiques, Kobénan Kouassi Adjoumani.

Publié le jeudi 10 mai 2012   |  Le Nouveau Réveil - Le gouvernement ivoirien, par le biais du ministre des Ressources animales et halieutiques, Kobénan Kouassi Adjoumani, a confirmé la saisine de 12,1 tonnes de crevettes stockées dans des conditions quelque peu

confuses dans un entrepôt au port de pêche. C’était hier à l’occasion d’une visite de contact sur le terrain. « Nous avons donc opéré une saisine de la marchandise.

Nos services, au niveau sanitaire, vont faire le contrôle et s’il s’avère que ce contrôle est concluant et que la marchandise est consommable, elle sera destinée aux œuvres caritatives, dans les hôpitaux… », a indiqué le ministre après son constat. Il a, par ailleurs, présenté les circonstances qui ont conduit à cette saisine. « Nous avons été informé par nos services de ce qu’un chalutier serait venu débarquer 12,100 tonnes de crevettes au niveau du port de pêche dans les entrepôts de Sogef. Nous sommes venu faire le constat sur le terrain et nous nous rendons compte que le navire de pêche en question n’est pas un crevettier mais un chalutier. Et d’après les indications données par le commandant du port d’Abidjan, ce navire qui battait pavillon libérien serait dans le cadre d’une escale technique pour réparation de navire. Or en réalité, le navire a bel et bien débarqué de la marchandise dans l’entrepôt en question.

Ce n’est pas normal. Nous avons demandé à l’entrepôt de tenir compte des textes en vigueur parce qu’on ne peut pas débarquer des marchandises dans un entrepôt sans moyens de vérifier au moins les documents qui attestent que le produit en question respecte les normes sanitaires. Sur l’emballage, il n’y avait aucune indication de la provenance de la marchandise. Donc pour nous, soit c’est une importation frauduleuse soit c’est une pêche illicite qui ne dit pas son nom. Ce que nous savons, c’est que le navire qui battait pavillon libérien n’avait pas d’agrément pour pêcher dans nos eaux mais il a déchargé et est reparti tout de suite (…)», a expliqué Adjoumani qui déplore malheureusement ne pas disposer de bateau patrouilleur pour aller sur les eaux afin de mettre fin à ces pratiques. Les responsables de la société Sogef ont rétorqué au ministre, pour se défendre, que dès lors que la société Inter-océan a présenté une autorisation de déchargement signée en bonne et due forme par le bureau des douanes du port de pêche, ils n’avaient aucune raison de refuser de stocker leur marchandise.

F.B