POLITIQUE: Le RPCI pour la réinstauration de la Démocratie et de l’Etat de droit en Côte d’Ivoire

Le 25 octobre 2012 par IvoireBusiness – COMMUNIQUE DE PRESSE DU RASSEMBLEMENT DU PEUPLE DE CÔTE D’IVOIRE.
Paris, le 24 octobre 2012,

Christian Vabé, président du RPCI, au sortir d'une audience à l'Elysée, vendredi 19 octobre 2012.

Le 25 octobre 2012 par IvoireBusiness – COMMUNIQUE DE PRESSE DU RASSEMBLEMENT DU PEUPLE DE CÔTE D’IVOIRE.
Paris, le 24 octobre 2012,

Le Rassemblement du Peuple de Côte d’Ivoire (RPCI) pour apprendre aux ivoiriens à s’aimer de nouveau, pour dire Non à la Division, et pour une Côte d’Ivoire Une et Indivisible.
Aujourd’hui, les ivoiriens ne s’aiment plus, tellement les démons de la division et de la haine ont été abondamment semés parmi eux. Ils sont catégorisés par les hommes politiques actuels en groupes ethniques, ou en bétail électoral pour le bien être de ces derniers, avec des lignes strictes à ne pas franchir. Le Rassemblement du peuple ivoirien veut bannir la haine et la division artificielle entre ivoiriens, et semer l’amour et le pardon entre fils et filles de la Côte d’Ivoire.
Le RPCI veut cultiver le rêve ivoirien. Oui, le RPCI veut que les ivoiriens se mettent de nouveau à rêver, car le rêve ivoirien, comme le rêve americain, est possible.
A l’origine, le rassemblement du peuple de Côte d’Ivoire (RPCI) était un THINK-TANK, où des experts dans leurs domaines respectifs, analysaient la vie politique, donnaient leur avis sur la marche du pays, et proposaient des solutions. Il a été créé peu avant l’élection présidentielle de 2010, au moment où les ivoiriens faisaient montre d’une fertilité au niveau de l’esprit, et où les débats d’idées battaient leur plein. Ce n’est donc pas une génération spontanée où un mouvement opportuniste. Il est peut-être arrivé à un niveau de plus grande maturité aujourd’hui. Beaucoup d’hommes politiques ivoiriens de droite ou de gauche, d’Europe ou d’Afrique, ont déjà eu à bénéficier de ses idées.
C’est maintenant qu’il est devenu une force politique, un mouvement politique.
Ce n’est pas un parti politique, comme on a pu l’entendre ici et là. Le fait qu’il ait été connu du public, en train de défendre les intérêts du peuple ivoirien depuis le perron de l’Elysée, après une audience accordée par le Président de la République François Hollande, est une simple coïncidence. L’audience de l’Elysée a eu lieu à la demande du RPCI.

C’était aussi l’occasion pour le Président Hollande de connaître la position du RPCI sur la situation en Côte d’Ivoire et sur l’Afrique. Il n’a pas été déçu. Le RPCI y est allé sans retenue aucune.
En tant que Président de ce mouvement politique, il m’incombait de le représenter dignement et de faire connaître au Président de la République française, les aspirations réelles des ivoiriens et des africains.
Le RPCI est un grand mouvement de rassemblement de tous les ivoiriens et de tous ceux qui veulent la réinstauration de la démocratie et de l’Etat de droit, le respect des droits de l’homme et des libertés, et la réconciliation nationale.
Et parmi ces hommes et ces femmes, il y a une grande majorité des partisans d’Alassane Ouattara et de Konan Bedié, qui ont cru en la sincérité de ces derniers quant aux valeurs démocratiques. Il se sont trompés et nous leur tendons la main. Les évenements d’Abobo où des civils armés pro-Ouattara ont tiré sur les FRCI, lors de l’opération de déguerpissement de la ministre Oulotto, sont là pour le confirmer.
Ces ivoiriens veulent aujourd’hui le retour à la Côte d’Ivoire qui a tant fait rêvé, où on pouvait s’exprimer dans les maquis sans risque de perdre la vie.
Le RPCI dit aujourd’hui non au rattrapage ethnique qui consiste à nommer des personnes à des postes de responsabilités en se basant sur leur origine ethnique et non sur leur compétence. Il dit aussi non à la division des ivoiriens les uns contre les autres.

Aujourd’hui, la grande majorité des ivoiriens dit non à la politique de promotion exclusive des gens du Nord, au détriment des autres ethnies du pays. Même les nordistes, de plus en plus nombreux, sont contre cette politique qui à moyen terme conduira à leur perte.
Le RPCI dit NON à la spoliation des terres des ivoiriens au détriment des allogènes étrangers.
Le RPCi dit NON aux Seigneurs de guerre de tous poils tels que Amadé Ouremi, qui pillent, tuent, violent, volent en toute impunité, et qui ont fait une OPA sur les terres des ivoiriens à l’Ouest.
Le RPCI dit non à l’injustice, à l’arbitraire, et exige que cessent les génocides et les massacres contre le peuple ivoirien, perpétrés par les FRCI.
Le RPCI dit non à l’impunité en Côte d’Ivoire et à la justice sélective, communément appelée Justice des vainqueurs.
Le RPCI veut que les FRCI, les Dozos, et toutes personnes impliquées dans les massacres et génocides en Côte d’ Ivoire, répondent de leurs actes sans exclusive, devant la justice.
Le RPCI dit Oui à la libération des prisonniers politiques, au retour des exilés, au dégel des comptes bancaires et des biens bloqués, et à la réconciliation nationale.
Le RPCI milite pour une valorisation des prix du Café et du Cacao afin que les paysans puissent vivre du fruit de leur labeur. Le RPCI se bat pour le retour au pluralisme démocratique et à celui de la presse. Les partis politiques doivent pouvoir exercer en toute liberté sans risque de se voir décapiter.

Pour le RPCI, aucun homme politique ne doit être emprisonné, et aucun journaliste, à cause de leurs opinions.
Le RPCI se bat contre la cherté de la vie, et milite pour que le « sachet de la ménagère redevienne le panier de la ménagère ».

Le RPCI dit OUI à la réouverture des Universités et à l’école gratuite pour tous, car c’est un devoir régalien de l’Etat.

Christian Vabé
Président du RPCI