Politique: LE RPCI-AC CONDAMNE ÉNERGIQUEMENT LA RÉPRESSION SANGLANTE DU MEETING DE LA JFPI, SAMEDI DERNIER A LA PLACE CP1 DE YOPOUGON

Le 19 février 2013 par IVOIREBUSINESS – LE RPCI CONDAMNE LA RÉPRESSION DU MEETING DE LA JFPI.

COMMUNIQUE DU Rassemblement du Peuple de Côte d'Ivoire-Alternative Crédible (RPCI-AC).

Samedi dernier, un meeting organisé par la JFPI et plusieurs jeunes patriotes à la place CP1 de Yopougon, a été sauvagement réprimé par les forces de l’ordre à coups de matraque et de gaz lacrymogène, et fait dit-on un mort et plusieurs dizaines de blessés. Une dizaine de manifestants a été arrêtée après une course-poursuite dans les rues de Yopougon.
Le meeting était pourtant autorisé longtemps à l’avance, et le ministère de l’Intérieur avait pris toutes les dispositions pour qu’il se déroule dans de bonnes conditions. Les jeunes du FPI étaient donc obligés de le maintenir malgré son interdiction, la veille, par le ministre Hamed Bakayoko. Une manipulation flagrante visant à museler l’opposition et la Constitution ivoirienne qui garantit les libertés démocratiques.
Le RPCI-AC s’incline devant la mémoire des victimes et présente ses sincères condoléances aux familles des victimes.
Le RPCI-AC condamne fermement cette énième violation flagrante de la démocratie et des droits de l’homme par le gouvernement du docteur Alassane Dramane Ouattara.
Le RPCI-AC exige que toute la lumière soit faite sur cette répression sanglante d’une manifestation pacifique.
Le RPCI rappelle que les libertés politiques et syndicales sont inscrites dans la Constitution ivoirienne.
C’est pourquoi le RPCI-AC demande avec insistance au gouvernement de s’inscrire résolument dans le jeu démocratique en cessant de réprimer systématiquement, toute manifestation de l’opposition, et en cessant de violer la constitution de la Côte d’Ivoire.
Le RPCI-AC demande au gouvernement Ouattara d’abandonner la dictature, la guerre, la haine et la vengeance, et de s’inscrire sur la voie de la démocratie, du respect des droits de l’homme, et de la réconciliation nationale.
Le RPCI-AC demande au gouvernement de s’occuper enfin des ivoiriens en apportant des solutions à leurs problèmes quotidiens, plutôt que de privilégier la haine, la vengeance, et la répression de l’opposition.
Le RPCI lance un appel à la Communauté internationale, et à l’Union africaine, afin qu’ils interpellent publiquement le chef de l’Etat Alassane Ouattara sur les violations flagrantes des droits de l’homme par son régime.
Le RPCI-AC lance un appel à tous les partis d’opposition, et à tous les syndicats, afin qu’ils exigent sans délai, la réinstauration de la démocratie et des droits de l’homme en Côte d’Ivoire.
Le RPCI-AC lance un appel solennel au Président de la République française François Hollande et au Président de l’Assemblée nationale Claude Bartolone, afin qu’ils interpellent publiquement le docteur Alassane Dramane Ouattara sur les graves violations des droits de l’homme par son régime.
Le RPCI-AC exige la mise sur pied d’une commission d’enquête sur les évènements de Yopougon.
Le RPCI encourage le peuple ivoirien à sortir dans la rue et à exiger le respect des droits de l’homme et la réinstauration de la démocratie.
Le RPCI invite le peuple ivoirien à ne pas se laisser intimider par les manœuvres du pouvoir et à continuer à lutter pour revendiquer la réinstauration de la démocratie et de l’Etat de droit.
Le RPCI réaffirme son attachement à la démocratie, aux droits de l’homme, et à la réconciliation nationale.
Le RPCI s’inscrit dans une logique différente que celle du régime actuel qui privilégie la haine et la vengeance.
Le RPCI-AC propose une autre politique au peuple ivoirien : Celle de la réconciliation nationale, de la paix, et du pardon.

Le RPCI invite en conséquence, le peuple ivoirien, où qu’il soit, et d’où qu’il vienne, à le rejoindre pour instaurer en Côte d’Ivoire une nouvelle Alternative Crédible, car la Côte d’Ivoire est notre bien commun, notre dénominateur commun.
Alassane Dramane Ouattara passera, mais la Côte d’Ivoire restera. Elle est notre bien à tous. Aucun homme politique ne vaut qu’on la brule pour lui.
C’est ce bien cher que nous laisserons tous, criminels, anonymes, cadres, étudiants, chômeurs, hommes politiques, etc…à nos enfants quand nous ne serons plus de ce monde.
Nous devons y veiller avec la prunelle de nos yeux car c’est notre bien cher à tous.

Fait à Paris le 18 février 2013

Christian Vabé
Président