Poème pour le Président GBAGBO: Gbagbo a réécrit l’histoire, Par Déko GEMEDI

Par Ivoirebusiness/Débats et Opinions - Poème pour le Président GBAGBO. Gbagbo a réécrit l’histoire, Par Déko GEMEDI.

Le Président Laurent Gbagbo peu après son retour triomphal en Côte d'Ivoire.

L’Afrique a toujours vu le devant.
Et eut.., ô Gbagbo !même avant
Toi, de l’avance. Et déjà auparavant !
Mais, c’est un autre défi dorénavant !
Les fantomatiques couvents
Ont vu le feu dans ton vent !

Sur tous les comptoirs,
Sur tous les trottoirs,
Pour tous les territoires ;
Gbagbo a réécrit l’histoire :
C’est une grande victoire,
Pour l’éternel dépotoir.

Aucune des histoires n’est plus belle,
Dans ce monde… que celle des rebelles.
Quand on ressort des poubelles
Des monstrueuses hirondelles…,
On ressemble à une tourterelle.
Des labelles, Gbagbo a reçu ce label !

Ils sont nombreux ! déportés
Vers l’hiver, à partir de l’été
Par des gens d’immoralité.
Les cultivateurs d’iniquité…,
Ô chez qui : la simple loyauté
Se transforme en mendicité !

Il est le seul qui est revenu
Vivant !de ces éloignés détenus.
Le seul qui est parvenu… !
À retourner sur ses avenues
Lointaines, ô dignité méconnue… !
De toutes les fiertés connues.

Le seul revenu sur sa terre natale !
Revenu sur son continent parental !
Avec la prophétie du mental
Pour la pugnacité continentale.
Et son apothéose sera l’hôpital
Psychiatrique d’images gouvernementales.

Gbagbo n’a pas connu Béhanzin.
Notre roi n’a pas été l’âme des raisins
Avec qui… ils voulurent faire leur zinzin,
Pour faire leur vin dans leur magasin.
Si Gbagbo n’est pas le cousin
Du roi, il est du moins son voisin.

De tous nos déportés et disparus…
Ô le seul… !revenu et réapparu :
Où notre histoire est parcourue,
Où nos routes deviennent des rues
Transformées en marchés de morues,
Où la digne pugnacité a réapparue.

Le roi Béhanzin a été sacrifié !
Beaucoup étaient et sont démystifiés !
Sur Agboliagbo, on avait planifié,
Pour pouvoir surtout disqualifier
Toutes volontés et morales confiées
À un temps d’âmes momifiées.

Si en cause, un temps a tout mis…
C’est une âme qui lui a permis.
C’est un esprit qui lui avait promis.
C’est un homme qui a mis
Sa foi dans une communion parmi
Tant d’hommes, qu’on a mis en semi.

Gbagbo!… ! Ton histoire est unique.
Ton retour est plus que lyrique.
Ta foi est naturellement lytique.
Parce qu’elle n’est pas mystique.
C’est l’histoire d’une foi antique
Qui : jours et toujours, se revendique.

Ô que c’est finit !la ruse du corbeau
Qui confond les laitues avec le gombo.
C’est finit !la lâcheté du mouton << ÉGBO>>.
Que voilà !les cornes du bélier <> :
Pour combattre la trahison d’AGBOLIAGBO,
À la fureur du Béhanzin et de Gbagbo.

Les ennemis voulant coordonner les OU…
Et les QUI ; avaient confondu les OU et les OÙ !
Ils ont confondu là-bas et partout
Les hommes. Et ici, ils ont surtout
Confondu le temps avec les bouts :
Entre l’intelligence, la foi et Tabou !

Que leur courage soit roumain
Ou vienne des guerriers romains…
L’Afrique brandit haut !ta main
Aujourd’hui et pour demain.
Tu as tracé la route pour le lendemain.
Tu as réécrit l’histoire pour les surlendemains !

Tu as augmenté les bruits de l’enclume
Qui parviennent dans toutes les brumes.
Ô ton feu qui brule et qui fume
Vers le Nord : toutes âmes, il enrhume !
Vers le Sud : c’est la paix qu’il allume !
À chaque vent, les nuages changent de volume.
Son histoire, Gbagbo l’écrit avec la plume…
Qui prend l’encre des fruits et légumes

Ô partir de zéro… !
C’est l’histoire d’un taureau !
Qui est devenu un pieux héros !
En repoussant les zingaros !
Et prêt à poser des garrots…
Contre les morsures des sirop et apéros.

Qui dit Gbagbo : parle d’un homme !
Qui écoute histoire : pense à une âme !
Qui observe l’Afrique : voit une flamme !
Qui imagine vieillards, enfants et femmes :
Là-bas, sent alors… le beau temps, si calme,
Qui siffle en Afrique dans ses palmes !

Déko. GEMEDI