PARIS : UN MILLIER de manifestants pro-Gbagbo ont manifesté Place de la Nation pour exiger le respect de la Constitution et de la souveraineté de la Côte d’Ivoire
Le 24 janvier 2011 par IvoireBusiness : Plus de mille ivoiriens, partisans du Président de la République Laurent Gbagbo, ont manifesté dimanche à Paris place de la Nation, par temps glacial, pour exiger
Le 24 janvier 2011 par IvoireBusiness : Plus de mille ivoiriens, partisans du Président de la République Laurent Gbagbo, ont manifesté dimanche à Paris place de la Nation, par temps glacial, pour exiger
le respect de la Constitution et de la souveraineté de la Côte d’Ivoire, actuellement embourbée dans une crise postélectorale, depuis la proclamation des résultats de la présidentielle du 28 novembre 2010.
Bravant ce froid hivernal, ces ivoiriens ont scandé des slogans hostiles au Président Sarkozy lui intimant de ne pas d’ingérer dans les affaires intérieures de la Côte d’Ivoire, lui rappelant que la Côte d’Ivoire n’était pas une sous-préfecture française.
La manifestation, un sit-in, était très bien encadrée par le service de sécurité de la majorité présidentielle pro-Gbagbo de France, sous l’œil vigilant des CRS français.
A l’autre bout de Paris, au Trocadéro, quelque 200 pros-Ouattara manifestaient pour leur champion, Alassane Ouattara, toujours reclus à l’hôtel du Golf d’Abidjan, attendant une improbable intervention militaire de la Cedeao contre le peuple ivoirien, pour l’installer au pouvoir.
Les partisans de Laurent Gbagbo à la place de la Nation ont d’ailleurs mis en garde contre toute intervention militaire étrangère aux conséquences dramatiques, rappelant que près de 4 millions de ressortissants de la Cedeao vivent jusqu’à présent en harmonie avec le peuple ivoirien.
Pour rappel, samedi, le Président Gbagbo a décidé de retirer l'accréditation de l'ambassadeur français à Abidjan, Jean-Marc Simon, en
réplique à la décision le 12 janvier de la France d'entériner la nomination par M. Ouattara d'un nouvel ambassadeur ivoirien à Paris, en la personne d’Ali Coulibaly, son conseiller diplomatique.
Serge Touré